Définition
Un tracker est un outil financier de placement dont le taux de rendement est directement et totalement indexé sur l'évolution d'une donnée économique ou financière précisée dès l'origine dans le contrat de placement.
Les trackers boursiers sont des fonds d’investissement cotés en Bourse qui suivent exactement les variations des grands indices boursiers comme le CAC 40, le Dow jones ou le Topix japonais.
Les trackers sont aussi appelés ETF "Exchange-Traded Fund". Leur nom exact en français est fonds indiciel négocié en bourse.
Avantages
Les trackers boursiers sont le meilleur moyen pour un épargnant d’avoir accès à des portefeuilles de valeurs reproduisant exactement la composition des grands indices boursiers pour profiter de leur diversification et de leur potentiel de gain à long terme.
Ils constituent un moyen de diversifier son portefeuille boursier et un placement dont les risques sont souvent moins élevés qu’avec une seule action.
Un tracker peut se comparer à une SICAV mais avec une composition totalement corrélée à l'indice suivi, de telle sorte que ce placement ne nécessite aucune gestion particulière.
Fonctionnement
Chaque tracker suit l’indice auquel il est lié.
Pendant l’année, les trackers capitalisent les dividendes distribués par les actions des indices qu’ils suivent, avant de les redistribuer aux épargnants.
Les pertes possibles sont équivalentes à celles des indices boursiers.
Les gains et dividendes sont presque identiques à ceux des indices boursiers, la différence étant due aux frais de gestion.
L’achat de trackers
Comme pour tout achat en Bourse, il faut indiquer le nom et le code ISIN (International Securities Identification Number, code identifiant une valeur mobilière) du tracker.
Il n’y a pas de frais sur versement mais les banques facturent des frais de courtage et des droits de garde.
Durée conseillée
Il est recommandé de conserver au moins 5 ans un tracker sur des indices boursiers car ce type de placement comporte un potentiel de gain élevé à terme.
Fiscalité
Sur un compte-titres, les plus-values sont taxées à 27 % au-delà du seuil de cessions de 15.000 euros par an.
Les dividendes sont soumis à l’impôt sur le revenu au-delà d’un abattement de 40 % + 1525 euros par an pour un célibataire.