Qu'est-ce que l'empreinte écologique ?

L'empreinte écologique est un indicateur mesurant la consommation humaine des ressources naturelles et la capacité de ces ressources à se régénérer. Cet outil scientifique permet notamment d’évaluer si notre développement est soutenable à long terme ou si nos activités économiques font peser un poids trop lourd sur le capital naturel de notre planète.

Présentation

L'empreinte écologique mesure la pression exercée par l'homme sur la nature, étant donné que chaque personne a un certain impact sur l'environnement selon son mode de vie.
Elle permet de contrôler si l'économie humaine, qui puise dans les ressources naturelles, respecte ou non la capacité de régénération de la Terre.
Cet indicateur a été inventé au début des années 1990 par deux chercheurs nord-américains : Mathis Wackernagel et William Rees.
Il a ensuite été popularisé par l’association mondiale WWF dont le site web (accessible ci-dessous) vous propose de mesurer votre propre impact sur l’environnement.

Mode de calcul

L’empreinte écologique évalue la superficie nécessaire à une personne ou une population pour répondre à sa consommation de ressources naturelles (besoins en nourriture, chauffage, matériaux de construction, air pur, eau potable) et absorber les déchets qu’elle produit.
Elle est calculée en "hectares globaux" (c’est-à-dire en hectare biologiquement productifs avec une productivité mondiale moyenne) puis comparée à la surface productive effectivement disponible sur la Terre (ce que l’on appelle la "biocapacité" de notre planète).

Un déficit global

Grâce à cette méthode, on peut calculer l'empreinte écologique d'un individu, d'une famille, d'une ville ou d'un pays et faire des comparaisons entre les pays.
A l’échelle de l’humanité, cet indicateur a triplé en 40 ans et nous vivons aujourd'hui comme si nous avions 1,26 planète à notre disposition.
Alors que la Terre possède 11,2 milliards d'hectares biologiquement productifs, l’empreinte de l’homme était évaluée à 14,1 milliards d’hectares en 2003, ce qui représente un dépassement de 26% par rapport à la biocapacité de notre planète.
Quand les activités humaines consomment plus que la capacité de régénération de la planète, on parle de déficit écologique.
Les pays riches sont ceux qui présentent les plus grands déficits écologiques, comme en témoignent les statistiques 2004 du WWF par zones géographiques :
- Émirats arabes unis : 9,9 hectares par personne
- États-Unis : 9,5 hectares par personne
- France : 5,8 hectares par personne
- Afrique : 1,2 hectare par personne
- Inde : 0,8 hectare par personne
- Somalie : 0,4 hectare par personne.

Comment réduire son empreinte écologique ?

Au niveau mondial, les mesures qui pourraient réduire l'empreinte écologique de l’humanité sont la préservation de la biodiversité, des modes de production différents et une meilleure gestion des ressources naturelles.
A titre individuel, vous pouvez réduire votre impact sur l’environnement :
- en consommant moins de viande
- en choisissant des produits locaux et de saison
- en privilégiant les transports en commun, le covoiturage, la marche ou le Vélo (pour les petits trajets)
- en choisissant une voiture qui consomme peu
- en améliorant l’isolation de votre maison
- en optant pour les énergies renouvelables
- en économisant l'eau et l'énergie
- en consommant des produits "durables".