Critique Codex Angélique
Dans le Paris de la Belle Epoque, sévit un tueur en série qui tient en
échec la police dont Pujol chargé de l’enquête. Il verrait bien comme
suspect Thomas, jeune étudiant qui traîne son mal de vivre entre
bouteilles d’absinthe et maison close. Depuis la mort de sa mère, son
oncle, prix Nobel, gloire de la France s’occupe de lui tout en essayant
de la ramener à la vie grâce au Codex Angélique, mystérieux grimoire sur
les anges.
Rares sont les premiers tomes qui déchaînent l’enthousiasme et profitent
d’un bouche à oreille rapide et immédiat. C’est le cas du Codex Angélique.
Ce succès est dû à la fois aux qualités scénaristiques de l’histoire et
au talent du dessinateur. En effet, le scénario nous promène d’un genre
à l’autre, policier tendance Jack l’éventreur badigeonné de dialogues
savoureux et gouailleurs au fantastique gothique tendance Frankenstein.
Quant au dessin de Bourgoin, soyons simple, il est superbe, d’une grande
maîtrise pour un premier album. On apprécie le souci du détail dans
chaque case ainsi qu’une mise en couleur sombre mettant en valeur
l’ambiance glauque d’un Paris du début du XX ème siècle.
Bref une vraie réussite confirmée par un deuxième tome encore plus
retors et qui voit apparaître l’auteur du fameux Codex...
Tirage de tête et ex-libris
Pour les fans et je sais que la famille s’agrandit rapidement, procurez
vous au plus vite le superbe tirage de tête du tome 2 du Codex Angélique édité par les
éditions BD FUGUE CAFE. Ce tirage contient outre l’album en couleur avec
couverture originale et dos cuir, 12 pages de croquis et recherche
graphique supplémentaire ainsi que 2 magnifiques ex-libris. Les 250 exemplaires numérotés et signés vont vite disparaître !
