L'ambre : histoire et légendes

L'ambre doré, qui est notamment utilisé en bijouterie et pour la fabrication d'objets ornementaux, est une résine fossile sécrétée par des conifères. Voici l’histoire de cette matière précieuse portée en bijou depuis l’Antiquité et associée à de nombreuses légendes.


Présentation

L’ambre, dont les couleurs vont du jaune citron au brun sombre, est une résine fossile que l’on trouve principalement dans les sédiments des bords de la mer Baltique.
Ce matériau, qui résulte de la fossilisation de certaines résines végétales, s’est formé il y a 50 millions d’années.
Tendre et plus ou moins translucide, cette résine contient souvent des bulles d’air et des inclusions animales ou végétales.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une matière minérale, l’ambre est souvent considéré comme une gemme. Il s’agit d’une gemme organique au même titre que le corail, le jais, les perles de culture et l'ivoire.

Etymologie

Le nom de l’ambre dérive de l'arabe anbar, qui désignait à l’origine l'ambre gris (concrétion intestinale du cachalot utilisée en parfumerie).
En grec ancien, cette résine portait le nom d’élektron en raison de ses propriétés électrostatiques découvertes par Thalès. Ce mot est d’ailleurs à l'origine du terme "électricité".

Une matière précieuse depuis l’Antiquité

L'ambre se porte en bijou depuis l'Antiquité et s’est vu très tôt attribuer des pouvoirs magiques. Il était notamment associé à la jeunesse éternelle car il semblait préserver les végétaux et animaux qui y étaient inclus.
Les Celtes l'ont beaucoup utilisé sous forme de perles à partir du VIème siècle av. J.-C.
Par ailleurs, cette résine a fait l’objet d’un commerce important dans l’Antiquité. La route de l'ambre, qui était l'une des plus importantes voies de commerce de l'Antiquité classique, reliait dès l'Age du bronze la mer Baltique à la mer Méditerranée.
Cette matière était également connue en Chine à l’époque des Han, deux siècles avant notre ère.

Origines légendaires de l’ambre

Selon le poète latin Ovide, lorsque les Héliades, filles d'Hélios, furent métamorphosées en aulnes et en peupliers, elles continuèrent de pleurer la mort de leur frère Phaéton. Les pleurs qui coulèrent, goutte à goutte, de l’écorce se solidifièrent en ambre.
Dans les légendes slaves, ce matériau est associé aux larmes pétrifiées des dieux.

Date de création : 2008-06-10
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