Les cabanes à sucre : Quand convivialité et dégustation ne font qu’un

Peu connues en France, les cabanes à sucre sont le péché mignon des Québécois. De mars à mai, elles s’emplissent de jeunes et moins jeunes, tous réunis pour la même raison: la dégustation du sirop d’érable.


Cabanes à sucre : Kesako ?

Vous l’aurez compris, ce n’est pas des morceaux de sucre que l’on entasse dans ces vieilles cabanes en bois. La cabane à sucre ou sucrerie est l’endroit où est stockée la sève d’érable récoltée au printemps, après les rudes hivers canadiens.
La sucrière sert aussi de restaurant pour se délecter des plats typiques québécois. Un lieu populaire où les tarifs sont abordables et la nourriture familiale. Le menu reste le même chaque année sans jamais perdre son exquise saveur. Patates, fèves au lard, omelettes au four, oreilles de crisse et jambon fumé à l’ancienne y sont servis à volonté, accompagnés de marinades maisons tel que le Ketchup aux fruits ou arrosé de sirop d’érable.
Pour un Français, le dépaysement est assuré. Le dessert se prendra en dehors de la cabane à dégustation. Une fois sortie de table, le visiteur se dirige vers la cabane à bouilloire, où l’eau d’érable est transformé en sucre, pour y déguster la fameuse tire. Tout se fait dans la convivialité et la bonne humeur.
Il est souvent proposé de visiter le domaine de la cabane à sucre à bord d’une calèche tirée par des chevaux. Les érables s’étalent à perte de vue et la découverte de l’érablière est un moment très reposant. L’exploration du lieu est rythmée par la marche des chevaux et les explications de l’acériculteur -l’exploitant de l’érablière- concernant l’entaillage des arbres. Les plus curieux peuvent visiter le lieu de fabrication du sirop d’érable.

L’origine des cabanes à sucre

Les cabanes à sucre font partie intégrante de la tradition québécoise. Existant depuis le début du XIXe siècle elles permettent de fêter le rituel du temps des sucres dès que les jours rallongent. Ce rituel marque le début de la récolte de la sève.
A l’époque, la collecte se faisait en famille et demandait davantage de travail qu’aujourd’hui. De nos jours, un système de tubulures amène l'eau d'érable directement à la cabane. Plus besoin de chausser les raquettes pour aller ramasser les seaux remplis de ce délicieux liquide.
Transformée ensuite en sirop d’érable, cette sève est à la source de nombreux plats plus succulents les uns que les autres comme les Crêpes et tartes au sirop d’érable ou la tire d’érable.

La tire d’érable : un délice pour les papilles

La tire d’érable est un «bonbon» obtenu après avoir étalé du sirop d’érable chauffé à 115°C sur un bloc de neige (ou de la glace concassée). Une fois compact, on enroule le sirop autour d’une spatule en bois avant de le déguster. Excitation des papilles garantie.
Bien que purement québécois, il n’est pas forcément nécessaire de parcourir des milliers de kilomètres pour déguster tires et autres spécialités de nos amis canadiens.
Une bonne tire maison est à la portée de tous. Recette ici

Date de création : 2012-06-29
Auteur :

1 Avis note 4

J'ai découvert les saveurs et les vertus du sirop d'érable et des autres produits dérivés lors d'un séjour au Québec il y a quelques années. Depuis j'en consomme très régulièrement, et j'ai trouvé les meilleurs à Quimper, chez kanata.fr. Essayez le sirop d'érable, du clair ou extra clair, et vous deviendrez accro.

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