Une idée made in USA
Les premiers Soup’bars sont apparus à New-York et en Angleterre à la fin des années quatre-vingt-dix. De quoi redorer le blason des cuisines anglaise et américaine souvent associées à la malbouffe.
Le premier "Bar à soupes" français a été ouvert à Paris, dans le XIème arrondissement, en 2001, suivi de près par "Soup & Juice", un bar à soupes et à jus de fruits. Depuis, des établissements de cette sorte apparaissent dans la capitale et l’idée continue à séduire, au point que les bars à soupes font l’objet d’études de marché. Espérons que ces établissements viendront aussi s’installer en province pour que nous soyons encore plus nombreux à en profiter.
Une formule destinée à un large public
L’ouverture du premier bar à soupes parisien visait à promouvoir une cuisine saine et légère. De fait, l’établissement attire une clientèle plutôt féminine, soucieuse d’équilibre alimentaire. Pourtant, ces restaurants ne veulent pas s’enfermer dans une image « nutritionnellement correcte » ou végétarienne et développent leurs services pour élargir leur public : une carte variée, parfois renouvelée au jour le jour, des formules à déguster sur place ou à emporter, et même la Livraison à domicile. Le prix est également attractif car raisonnable (soupe à 5€ en moyenne).
Une cuisine légère mais savoureuse
En plus de ces qualités nutritionnelles indéniables (richesse en fibres, en eau et en minéraux), la soupe présente aussi l’attrait de la diversité. Elle peut être dégustée froide, tiède ou chaude. Elle correspond à un vaste éventail de recettes incluant des légumes mais aussi de la Viande ou du poisson. Voilà qui devrait rassurer les gourmands qui ont peur de ressortir des bars à soupes avec un petit creux. N’oublions pas enfin que la soupe appartient à la gastronomie mondiale où elle se décline en diverses recettes exotiques, en particulier dans les pays asiatiques.
Maintenant, vous n’avez plus d’excuse pour ne pas finir votre bol.
