Histoire de cette invention
A la fin du XIXe siècle, un industriel du nom d’Auguste Ponsot se rend en Arménie et découvre que les gens désinfectent et parfument leur maison en faisant brûler du benjoin (la résine aromatique du styrax, un arbuste d'Asie méridionale).
De retour en France, il a l’idée, avec Henri Rivier un ami pharmacien, d’imbiber de benjoin et d’autres composants aromatiques naturels des feuilles de papier buvard à brûler : le papier d'Arménie était né !
Ce papier parfumé est produit depuis 1885 et sa formule est restée inchangée depuis sa création.
Un désodorisant en vogue
Plus de 120 ans après leur invention, les petits carnets de papier brun sont toujours aussi populaires.
Aujourd’hui encore, le papier d'Arménie est fabriqué de manière artisanale à Montrouge, près de Paris.
Peu cher, il est vendu sous forme de carnets en pharmacies, parapharmacies et magasins bio. Il est également disponible sur le site ci-dessous.
Comment l'utiliser ?
Le mode d'emploi du papier d'Arménie est très simple : il suffit de détacher une lamelle de papier et de la plier en accordéon, avant de la faire brûler sur un support résistant à la chaleur.
Le papier ne doit pas s’enflammer mais rester incandescent. En se consumant lentement, il dégage une odeur de benjoin et de vanille caractéristique.
Ce désodorisant est l’un des moins polluants pour l’air intérieur. A la différence de la plupart des parfums d'intérieur et aérosols, il émet peu de composés organiques volatils (COV), ces substances cancérigènes, Allergènes ou tout simplement irritantes.
Il est tout de même recommandé d’aérer ensuite son intérieur. Son usage est déconseillé aux personnes asthmatiques ou allergiques.
A noter : ces languettes de papier parfumé peuvent également être utilisées sans combustion pour désodoriser un tiroir ou un placard.
