Présentation de cette plante
Le coeur de Marie ou Dicentra spectabilis porte bien son nom ! Cette plante vivace de la famille des Papavéracées produit des fleurs rouges, roses ou blanches en forme de coeur : un vrai régal pour les yeux ! Cette particularité lui a aussi valu les noms vernaculaires de coeur de Jeannette ou coeur saignant…
Cette plante d'ornement très décorative est originaire de Sibérie, de Chine du nord et de Corée. Elle fleurit en avril et mai et ne dépasse pas 70 centimètres de hauteur.
Ne vous inquiétez pas si le feuillage de votre Dicentra spectabilis jaunit après la floraison. Cette plante au feuillage caduc se fane en été et redémarre au printemps suivant.
Attention : toutes les parties de cette plante sont toxiques et sa sève peut provoquer une irritation de la peau.
Conseils de culture
Le coeur de Marie peut être cultivé dans un massif, une bordure, une rocaille ou bien en pot sur une terrasse ombragée. Elle se plante de préférence en automne.
Cette fleur à bulbe apprécie une exposition à mi-ombre et un sol frais et fertile, neutre de préférence. Elle se plaît à l’ombre d’un arbre assez haut où à l'abri d’autres plantes qui lui apportent de la fraîcheur. Elle occupe une place de choix dans un Jardin romantique ou dans un Jardin à l'ombre …
Vous pouvez multiplier le Dicentra spectabilis par semis ou par division de la touffe au début du printemps.
Cette plante est rustique et ne nécessite aucune taille. Les gelées du printemps peuvent toutefois endommager ses jeunes pousses. C’est pourquoi il est conseillé d’effectuer un paillage pour les protéger. Les limaces et les escargots sont friands de ses jeunes feuilles.
Des variétés très décoratives
Avec son feuillage découpé et ses belles fleurs printanières en forme de coeur, le Dicentra spectabilis attire tous les regards.
Le coeur de Marie se décline en de nombreux cultivars aux teintes diverses, notamment :
• Dicentra spectabilis 'Alba' à fleurs blanches
• Dicentra spectabilis 'Goldheart' à fleurs fuchsia et feuillage doré
Copyright : flemming christiansen
