1- Il est en partie possible de les prévoir
Grâce aux modèles météorologiques et aux observations par satellites, nous sommes aujourd'hui capables de repérer la formation d'une dépression et de la voir se transformer en tempête ou en typhon.
Les météorologues peuvent aussi, à l'aide de calculs de probabilités, tenter de prédire leur trajectoire.
En ce qui concerne les séismes, ils peuvent être anticipés grâce à des capteurs et des GPS.
Cependant, malgré tous les dispositifs déployés par les scientifiques dans le monde entier, les catastrophes naturelles restent aléatoires et donc, dans une certaine mesure, imprévisibles.
2- Elles sont liées au réchauffement climatique
On estime que 94% des catastrophes naturelles ont un lien avec l'accroissement des températures.
D'une part, les vagues de chaleur et les épisodes de sécheresse sont en augmentation.
D'autre part, en raison du Réchauffement climatique global, les tempêtes et les typhons ne cessent de gagner en intensité et donc en dangerosité.
Enfin, quand les températures grimpent, l'évaporation augmente, l'air se charge en eau, ce qui entraîne des pluies torrentielles et de graves inondations.
3- Elles sont liées aux activités humaines
Outre la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique, il faut savoir que la gravité des catastrophes naturelles est souvent liée aux modifications apportées par l'homme sur l'environnement et/ou à la pression démographique.
En effet, certaines inondations ont un lien direct avec la déforestation et/ou la bétonisation des espaces naturels.
En Asie, la déstruction de la barrière de corail et de la mangrove augmente sensiblement le risque de Tsunami sur les côtes.
4- Elles provoquent d'importantes migrations
Selon une étude datant de 2015, près de 20 millions de personnes se sont déplacées à l'intérieur de leur pays en raison d'une catastrophe naturelle.
L'Asie est le continent le plus touché par ces migrations puisqu'elle représente à elle seule 85% de ces mouvements de population.
On estime aujourd'hui que les catastrophes naturelles provoquent deux fois plus de migrations que les conflits.
Ces chiffres sont d'autant plus inquiétants qu'ils ne prennent pas en compte d'autres déréglements environnementaux plus durables comme la sécheresse et la dégradation des sols dans certaines régions du monde.
5- Il est difficile d'établir des statistiques
Même si l'on entend parfois cette affirmation, il est difficile de savoir si les catastrophes naturelles sont plus fréquentes et/ou plus meurtrières qu'avant.
Si l'on se fonde sur les seules statistiques, leur fréquence en France est restée stable.
En revanche, les travaux menés par les climatologues démontrent que les phénomènes extrêmes deviendront plus nombreux à mesure que le Réchauffement climatique s'intensifiera.
En ce qui concerne le nombre de victimes de ces phénomènes, en 2016, les catastrophes ont fait beaucoup de dégâts matériels mais moins de victimes.
Le bilan humain (11.000 morts) est l'un des plus "légers" depuis le début du siècle.
Pour l'avenir, il est très compliqué d'établir une tendance car une seule catastrophe peut suffire à alourdir considérablement le bilan humain.
A titre d'exemple, le Tsunami de 2004 avait causé à lui seul la mort de plus de 200.000 personnes sur tout le pourtour de l'Océan Indien.
Il est d'ailleurs considéré à ce jour comme le plus grave Tsunami de l'Histoire.
