L'homophobie : première campagne de lutte au Québec

Le 3 mars 2013, le Québec a lancé sa toute première campagne de lutte contre l'homophobie. Parce que même si le pays est doté d'une législation reconnaissant l'égalité en droit des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou encore transsexuelles (LGTB), leur approbation sociale n'est pas encore totalement acquise.


Définition homophobie

Le terme homophobie est apparu dans les années 1970. Il vient de l'abréviation de « homosexuel » et de phobie, signifiant crainte/peur. Il désigne le rejet, la non acceptation, le mépris et la haine envers certaines personnes qui ont des pratiques ou des représentations homosexuelles.
Est ainsi homophobe tout individu ou groupe de personnes rejetant l'homosexualité et les homosexuelles et ne leur reconnaissant pas les mêmes droits, au même titre que le racisme, le sexisme et autres discriminations.

Homosexualité dans le monde

L'homosexualité est toujours réprimée dans le monde. Plus de 80 pays condamnent encore certaines pratiques comme un crime ou un délit. Parfois cela touche seulement l'homosexualité masculine mais pas toujours.
Pour dénoncer ces peines, un journaliste et photographe a décidé de publier un livre appelé « Les condamnés. Dans mon pays, ma sexualité est un crime ». 118 pages où des dizaines de gays venant des pays où les relations entre femmes ou entre hommes sont condamnées par la loi, ont témoigné, visages cachés, leurs souffrances et leurs difficultés à vivre.

Témoignages

Gaza N., 20 ans
« Depuis que j'ai compris mon désir pour les hommes, les problèmes existent. Je me sens enfermé dans une bulle et isolé de ma famille, de mes camarades à l'université et même de mes plus proches amis. Je ne peux imaginer s'ils savaient la vérité. Je ne veux pas prendre le risque de leur dire. J'ai essayé parfois d'en parler à des amis très proches, mais je n'ai récolté que de la douleur et des remarques blessantes (...) »
Liberia O., 30 ans
« Avez-vous été négligé et jeté Pour une sexualité que vous n'avez jamais choisie (...) Vous êtes-vous réveillé un matin sans savoir qui vous êtes (...) Je suis peut-être brisé, mais je ne suis pas à terre. »
Syrie S., 27 ans
« J'aime mon pays, mais mon pays ne m'aime pas. Je mourrai pour défendre la liberté de mon pays, mais mon pays ne ferait pas la même chose pour moi. C'est un mensonge, ma vie est un gros Mensonge dans un pays qui me fait sentir à chaque minute que je devrais avoir honte parce que je suis un homme et j'ai des sentiments pour les autres hommes (…) Ceci est mon crime. »

Date de création : 2013-03-06
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