Série télé : 5 bonnes raisons de regarder Happy Valley

Véritable pépite télévisuelle venue d'Angleterre, la série télé Happy Valley ne cesse de faire parler d'elle depuis sa victoire aux Baftas (plus haute récompense télé en Angleterre) en 2015. Mêlant habilement intrigue policière réaliste et portrait de femme, ce thriller social est centré sur le personnage de Catherine Cawood, une femme flic hantée par le suicide de sa fille. Nous avons répertorié pour vous 5 bonnes raisons de regarder cette fiction inédite sur France 3.


1- Pour l'ambiance de ce thriller social

Ne vous méprenez pas : le titre de Happy Valley, la série britannique diffusée sur France 3 à partir du 15 mars, est ironique...
Rongé par l'alcool, la misère et les trafics en tous genres, le West Yorkshire (dans le nord de l'Angleterre) qui sert de cadre à ce thriller social n'a rien d'une "joyeuse vallée".
On pourrait même craindre que cette série sur la drogue dans les zones rurales anglaises n'ait rien de joyeux du tout...
Mais ce serait sans compter sur le talent de sa créatrice Sally Wainwright, une scénariste réputée outre-Manche et sur l'énergie de son personnage principal.

2- Pour son personnage principal

La série Happy Valley est centrée sur le personnage de Catherine Cawood, 47 ans, une policière aguerrie de la petite ville de Nestling dans le nord de l'Angleterre.
Divorcée et débordée, Catherine vit avec sa soeur Clare, une ancienne toxicomane, et son petit-fils Ryan.
Elle élève tant bien que mal son petit-fils, depuis que sa fille Becky s'est suicidée après un viol.
Pour ne rien arranger, cette femme flic travaille dans une petite ville frappée par la crise, où le crime est en hausse et où la drogue circule facilement.



Au-delà du simple drame social, "Happy Valley" est le portrait d'une femme bouleversante, à la fois courageuse et faillible.
Dans ce contexte difficile, le personnage de Catherine incarne l'intégrité, la solidarité et la bienveillance.
La créatrice de la série explique : "Happy Valley n'est pas un polar. C'est le portrait d'une femme, Catherine Cawood. L'intrigue est un prétexte. Nous aurions pu faire d'elle autre chose qu'un flic. Ça n'a guère d'importance."
Elle affirme aussi avoir voulu dépeindre son quotidien de la manière la plus authentique possible : "Je me suis nourrie de l'expérience et des anecdotes d'une de mes amies, Lisa, une policière."

3- Pour son intrigue

Sur fond d'Angleterre en crise, Happy Valley raconte aussi un drame intimiste lorsque Catherine commence à enquêter, sans le savoir, sur un enlèvement lié à son passé…
Tout au long de la saison 1, on voit ainsi notre héroïne aux pieds d'argile traquer celui qu'elle tient pour responsable du suicide de sa fille.
Avec un ultra-réalisme et un sens du suspense savamment dosé, cette fiction venue d'outre-Manche nous dévoile peu à peu toute la rudesse de la campagne anglaise.
Plus complexe qu'un simple polar, elle révèle la vérité humaine derrière les personnages.

4- Pour son méchant

Parmi les personnages qui retiennent l'attention, il faut bien sûr citer Tommy Lee Royce, le méchant de l'histoire incarné par James Norton.

La série Happy Valley a d'ailleurs révélé en 2014 cet acteur que l'on a pu ensuite voir dans la série Grantchester sur France 3 !
Avant d'interpréter Sidney Chambers, un pasteur plein de compassion qui fait équipe avec un inspecteur de police, James Norton s'est fait connaître des téléspectateurs britanniques dans ce rôle de violeur psychopathe.
Son interprétation lui a valu les éloges des critiques outre-Manche, un "Crime Thriller Award" du meilleur second rôle, une nomination aux BAFTA ainsi que... des menaces de mort !
C'est dire si l'acteur James Norton est convaincant dans ce rôle marquant ! Cela ne l'a pourtant pas empêché de s'imposer quelques mois plus tard dans un registre complètement différent, dans le rôle de Sidney Chambers, le pasteur bienveillant et tourmenté de Grantchester ...



5- Pour son humanité

D'après sa créatrice Sally Wainwright, le titre de la série n'est pas si ironique que cela : "Même si mon histoire est sombre, cette région est belle et Catherine Cawood, quelqu'un de bien. Happy Valley se veut aussi drôle que tragique [...]. C'est une série pleine d'humanité, de générosité. C'est aussi pour cela qu'elle porte ce titre."
Elle explique avoir voulu raconter une histoire "authentique, en équilibre entre la noirceur de la crise et une indispensable chaleur humaine."
Au bout du compte, ce petit bijou venu d'outre-Manche vaut le détour pour sa réflexion sur notre société moderne et plus largement sur la nature humaine.

France 3, qui a gardé cette série inédite dans ses cartons, va diffuser à partir du jeudi 15 mars deux saisons d'affilée, soit douze épisodes d'une grande cohérence dramatique.



Date de création : 2018-03-13
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