Esther Hovers, False Positives : une expo photo sur la vidéosurveillance

Dans le cadre de Circulations(s), le festival de la jeune photographie européenne, le Centquatre à Paris vous propose de découvrir la série "False Positives" de la jeune photographe néerlandaise Esther Hovers. A travers des scènes de rue d'apparence banale, cette artiste s'est interrogée sur la surveillance de l'espace public par des caméras "intelligentes".


Une réflexion sur la vidéosurveillance

"On nous surveille" comme dit le générique de la série américaine Person of interest ... Et ce n'est pas de la fiction !
Aujourd'hui, les caméras de surveillance analysent en permanence notre comportement dans l'espace public en temps réel.
Selon Esther Hovers qui a consacré une série de photos à la vidéosurveillance, "les caméras intelligentes fonctionnent avec des algorithmes complexes, qui détectent toute anomalie". Mais elles créent, "neuf fois sur dix, des faux positifs, c'est-à-dire de fausses alarmes".
Dans la série False Positives, cette photographe néerlandaise de 24 ans s'est inspirée du fonctionnement paranoïaque de ces caméras pour créer des "faux positifs", d'où le titre de l'exposition !

Des images qui interpellent

Ne vous détournez pas trop vite des images d'Esther Hovers ! Leur apparente banalité constitue précisément tout l'intérêt de l'exposition "False Positives".
Pour réaliser cette série, l'artiste a posé son trépied dans le quartier d'affaires de Bruxelles puis a réalisé plusieurs montages à partir de ses prises de vue.
Son idée était de superposer des silhouettes considérées comme "suspectes" par la nouvelle génération de caméras de vidéosurveillance : une personne qui reste longtemps immobile, un homme courant au milieu de la foule, un passant qui regarde par-dessus son épaule...
Des croquis de ces "anomalies" les plus typiques et des schémas représentant les parcours de ces personnages "comme une sorte de chorégraphie de la rue" complètent cette série de photos.
L'objectif de ce travail est bien sûr de pousser le spectateur à s'interroger sur les notions de normalité et de déviance et sur la difficulté à interpréter l'extrême variété des situations de la vie réelle.
En regardant de près les montages d'Esther Hovers, vous découvrirez qu'il n'est pas toujours évident de repérer la menace sur chaque photo...
Qui est suspect S'agit-il de l'homme en imperméable qui attend dans l'ombre sans rien faire ou de cet autre qui marche vite, un bagage à la main Il est difficile de juger et c'est bien là le coeur du problème...

Infos pratiques

La série False Positives d'Esther Hovers est à découvrir dans le cadre du festival Circulation(s) du 26 mars au 26 juin 2016 au Centquatre à Paris.
Adresse
CENTQUATRE-PARIS
5 rue Curial
75019 PARIS
Horaires
Ouvert du mercredi au dimanche
Du mardi au dimanche (en période de vacances)
De 14h à 19h la semaine et 12h à 19h le week-end
Tarifs
• Tarif plein : 5 €
• Tarif réduit 3 € (-30 ans, +65 ans, demandeurs d’emploi, personnes bénéficiant de minima sociaux, artistes (Maison des artistes, AGESSA), familles nombreuses (à partir de 3 personnes), personnes en situation de handicap et un accompagnateur, enseignants, personnels de la Ville de Paris, groupes de 10 personnes, adhérents des lieux et institutions partenaires, carte CEZAM)
• Abonnés, adhérents PASS 104, PASS jeune (étudiants et jeunes de moins de 30 ans), établissements scolaires, adhérents Fetart : 2 €
• Pour toute personne ayant déjà visité l’exposition et souhaitant revenir sur présentation de son billet : 1 €
• Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans

Date de création : 2016-04-01
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