5 secrets de l'éternuement

Entre le rhume hivernal et les allergies saisonnières, il n'est pas rare d'entendre éternuer partout autour de soi. Mais savez-vous quel mystérieux mécanisme produit cette brusque expiration d'air par le nez et la bouche Généralement imprévisible et incontrôlé, ce phénomène est aussi bruyant et très utile... Nous vous proposons de découvrir 5 secrets de l'éternuement.


1- C'est un mécanisme de défense

L'éternuement est un mécanisme physiologique incontrôlable qui consiste à inspirer un grand volume d'air puis à l'expulser brusquement pour nettoyer le nez.
Une brusque contraction des muscles expirateurs permet à notre corps d'éliminer les intrus, en particulier les substances irritantes telles que le poivre par exemple ou les pollens.
Ce mécanisme de défense bien rôdé prend naissance dans nos narines. Celles-ci sont tapissées de poils et de mucus chargés d'empêcher les éléments indésirables de passer dans les voies respiratoires.
Quand ces éléments sont suffisamment petits, ils sont redirigés vers l'oesophage et l'estomac afin d'être éliminés. Mais, quand ils sont trop gros, certains récepteurs situés dans le nez détectent leur présence et ordonnent au cerveau leur évacuation : atchoooum !

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2- Il purifie l'air inhalé

Selon des chercheurs de l'université de Pennsylvanie aux États-Unis, l'éternuement ne permet pas seulement d'évacuer les particules et autres pathogènes qui nous chatouillent le nez.
Ces chercheurs ont découvert en 2012 que ce phénomène parfois brutal et tonitruant a une autre fonction, jusque là insoupçonnée.
Cette expiration brutale crée une surpression à l'intérieur des poumons et relance le système de circulation du mucus chargé de piéger les poussières que nous inhalons et de les éliminer.
Notre système respiratoire comporte en effet un système complexe de purification de l'air :
=> les cellules épithéliales produisent du mucus pour piéger les poussières et empêcher le dessèchement des parois
=> les cellules ciliées font glisser le mucus chargé d'impuretés vers la bouche ou les narines. Ces cellules sont dotées de poils microscopiques équipés à leur extrémité de crochets. Ces cils agrippent le mucus et le font remonter vers la sortie.
Cette étude datant de 2012 a montré que l'on éternue pour relancer ce système de purification quand il commence à dysfonctionner. Il suffirait d'éternuer un bon coup pour ensuite respirer beaucoup mieux... A vos souhaits !

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3- Il a des causes diverses

Les déclencheurs de l'éternuement sont divers et variés.
Il peut s'agir :
=> d'éléments irritants comme des poussières ou du poivre
=> de pollens chez les personnes qui y sont allergiques (parce que leur organisme y est sensibilisé et déclenche une réaction de défense)
=> d'une infection hivernale comme le rhume
Les pollens et autres allergènes n'ont pas leurs pareils pour déclencher des éternuements à répétition car l'organisme s'efforce d'éliminer ces éléments étrangers qu'il juge nocifs.

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Quand on a un rhume, la fonction des éternuements reste la même (éliminer les intrus et le mucus), mais elle devient plus importante pour aider l'organisme à éliminer les éléments pathogènes. Cela explique pourquoi on éternue aussi beaucoup quand on est enrhumé.

4- Il révèle notre personnalité

Vous l'avez sûrement déjà remarqué : tout le monde n'éternue pas de la même manière. Certains individus sont très bruyants, voire tonitruants et d'autres plus discrets.
Même si la structure du nez et des os du visage influent sur la résonnance de nos éternuements, ces caractéristiques physiques n'expliquent pas tout.
L'éternuement tout comme le rire est aussi lié à notre personnalité. Ce phénomène mécanique serait ainsi un révélateur des personnalités expansives ou, au contraire, plus réservées.

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5- Il peut atteindre une vitesse de 50 km/h

La vitesse des éternuements est un mystère que la science essaie de percer depuis longtemps.
Si on a longtemps cru que celle-ci pouvait dépasser 100 voire 200 km/h, une étude récente a permis de démontrer que la vitesse d'un éternuement avoisine les 4,5 m/s, soit à peu près 16 km/h.
Cette vitesse est au final assez comparable à celle de l'air expiré quand on tousse.
Néanmoins, selon les individus et les circonstances, un éternuement peut atteindre la vitesse de 50 km/h et projeter des fluides et des Microbes à 9 mètres de distance !
Sortez vos mouchoirs car ça décoiffe !

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Date de création : 2017-02-06
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