Des bienfaits supérieurs aux risques
Bien sûr, le sport de haut niveau entraîne régulièrement des blessures plus ou moins graves chez les athlètes. Pourtant, les bénéfices d'une pratique intensive du sport sont supérieurs à ces risques.
Selon les chercheurs de l'Institut de recherche biomédicale et d'épidémiologie du sport (IRMES), les athlètes de niveau olympique gagnent en moyenne 6 ans de vie par rapport à la population générale française. Chez ces sportifs, la mortalité liée aux cancers et aux maladies cardiovasculaires est réduite de 40%.
De même, chez les cyclistes qui ont fini le Tour de france au moins une fois, la mortalité par cancer est réduite de 44% et celle de causes cardio-vasculaires de 33%. Ces cyclistes ont 72% de risques en moins de mourir de causes respiratoires.
Les raisons de cette longévité
L'augmentation de longévité associée au niveau olympique s'explique par plusieurs facteurs :
- le régime et la qualité de vie des athlètes pendant et après leur carrière
- l'entraînement quotidien
- des prédispositions génétiques et culturelles
En effet, la pratique sportive à ce niveau n’est pas accessible à tout un chacun. Il faut des prédispositions génétiques, environnementales et culturelles très favorables pour atteindre le niveau olympique.
Le sport plus modéré, c'est bon aussi
Même si vous n'êtes pas un athlète, ne renoncez pas pour autant à avoir une activité physique régulière ! Selon une étude suédoise parue en 2012, l’activité physique chez les personnes âgées peut allonger l’espérance de vie jusqu’à dix ans.
Parmi divers facteurs comme l'éducation, les liens sociaux et le mode de vie, l'activité physique des seniors (natation, marche, aérobic...) est celui qui garantit l'espérance de vie la plus longue. Preuve qu'il n'est pas nécessaire de pratiquer du sport de haut niveau pour en recueillir des bienfaits.
En conclusion : n'essayez pas d'égaler Robert Marchand, le cycliste âgé de 102 ans qui détient le record de l'heure des plus de 100 ans. Mais bougez quand même...