1- La délégation tricolore compte 88 d'athlètes
Alors que la délégation française aux précédents Jeux olympiques d'hiver comptait une centaine d'athlètes (108 précisément à Pyeongchang), ils ne sont que 88 cette année à représenter la France à Pékin.
En effet, nous n'avons pas réussi à qualifier d'équipe dans les tournois de Curling et de hockey sur glace.
L'équipe de France féminine de hockey sur glace a échoué de justesse à se qualifier après une défaite en finale du tournoi pré-olympique.
2- Nous avons deux porte-drapeaux
Lors de la cérémonie d'ouverture de ces Jeux, la délégation française était menée par deux porte-drapeaux : le skieur acrobatique Kevin Rolland et la skieuse alpine Tessa Worley.
Le premier, qui a été victime d’un grave accident en 2019, est un miraculé des tremplins.
La seconde affiche l'un des plus beaux palmarès du ski alpin féminin français. À 32 ans, Tessa est en effet la double championne du monde de slalom géant. Il ne manque plus qu'une Médaille olympique à son palmarès.
Comme aux JO de Tokyo, c'est un binôme qui a été choisi pour mener la délégation française. Ce duo succède au quintuple champion olympique de biathlon Martin Fourcade qui était le porte-drapeau en 2018.
Cette Parité parfaite n’a pas pu être respectée dans la composition de la délégation française aux JO de Pékin 2022, qui compte au total 51 hommes et 37 femmes.
Quant au biathlète et fondeur Benjamin Daviet, qui affiche six médailles paralympiques à son palmarès, dont trois médailles d'or, il a été désigné porte-drapeau pour les Jeux paralympiques qui se tiendront du 4 au 13 mars 2022.
3- Les Français espèrent battre leur record de Pyeongchang et Sotchi
Lors des précédents JO d'hiver à Pyeongchang en Corée du Sud en 2018, la France a remporté 15 médailles dont 5 en or.
Elle a alors égalé son précédent record de Sotchi (15 médailles en tout), mais avec une médaille d’or supplémentaire.
En 2018, la délégation française s’est classée au 9e rang des pays les plus médaillés, le top 3 étant occupé par la Norvège avec 39 médailles, l'Allemagne avec 31 médailles et le Canada avec 29 médailles.
Notre propre record de 15 médailles est un chiffre que les athlètes tricolores espèrent bien égaler, voire dépasser cette année.
4- Les athlètes français sont très attendus en ski alpin et biathlon
Certains athlètes français comme le skieur Alexis Pinturault sont très attendus à Pékin.
Cela fait seize ans que la France n'a pas remporté de titre olympique en ski alpin (depuis le titre d'Antoine Dénériaz dans l'épreuve de descente à Turin).
Mais tout pourrait changer cette année avec les athlètes Clément Noël en slalom et Alexis Pinturault inscrit sur plusieurs épreuves.
Chez les femmes, la France pourra compter sur la skieuse Tessa Worley, qui est notre meilleure chance de décrocher l'or.
En biathlon aussi, les athlètes français sont très attendus, avec plus d'une vingtaine de podiums cette saison.
Nous pouvons espérer briller dans cette discipline, grâce à des champions comme Émilien Jacquelin et Quentin Fillon Maillet.
Chez les femmes, on suivra de près les performances de Julia Simon et Anaïs Bescond. Cette dernière a déjà décroché des médailles olympiques (une en or et deux en bronze) et va arriver sur la compétition sans pression.
5- La France a ses chances en danse sur glace
Si l'époque où les Français Surya Bonaly, Philippe Candeloro et Isabelle et Paul Duchesnay dominaient le Patinage artistique est révolue, le couple Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron est notre meilleure chance de remporter une médaille en danse sur glace.
Ils ont en effet été vice-champions olympiques en 2018 et vont aller chercher l'or.
Cependant, la concurrence sera rude dans cette discipline où les couples russes, américains et canadiens pourraient également se distinguer.
Bon à savoir
Notez bien que si vous voulez suivre les performances de nos athlètes tricolores en direct, vous devrez parfois veiller tard ou vous lever très tôt !
En effet, la diffusion des épreuves sur les chaînes du groupe France Télévisions commence à 2h du matin, décalage horaire oblige.
Ce décalage horaire de 7 heures avec Pékin explique aussi pourquoi la cérémonie de clôture sera diffusée à 13h heure française (soit 20h heure locale) le dimanche 20 février.
