Les Jeux olympiques de Paris 2024 en 5 questions

Cent ans après les JO de 1924, Paris va à nouveau accueillir les Jeux olympiques d'été et les Jeux paralympiques. Ce grand événement sportif va-t-il changer le visage de la capitale Va-t-il coûter très cher ou, au contraire, avoir des retombées économiques intéressantes. Voici ce qu'il faut savoir sur les Jeux olympiques de Paris 2024 en 5 questions.


1- Quand auront-ils lieu ?

Les jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 devraient être avancés d'une semaine par rapport aux dates initialement prévues.
Le Comité d'organisation des JO a annoncé ce changement dans un communiqué et a indiqué que ces dates devraient "offrir une meilleure exposition" aux Jeux "et faciliter leur organisation".
En conséquence, les jeux olympiques se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024 (au lieu du 2 au 18 août) et les Jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre.
Ce changement de dates "deviendra officiel après l'approbation des fédérations internationales".

2- Où se dérouleront-ils ?

La plupart des épreuves olympiques se dérouleront en région parisienne.
18 sites déjà existants serviront de cadre aux Jeux olympiques de Paris 2024.
En région parisienne :
=> le Stade de France accueillera les cérémonies d'ouverture et de clôture des JO, ainsi que les épreuves d'athlétisme
=> l'AccorHôtels Arena (ex-palais omnisport de Paris Bercy) accueillera la lutte et le judo
=> le stade Pierre de Coubertin abritera des épreuves de basket
=> le Parc des Princes sera l'un des stades consacrés au football
=> le stade Jean-Bouin sera dédié au rugby à sept
=> l'Arena 92 de Nanterre (dans les Hauts-de-Seine) abritera les compétitions d'haltérophilie, de gymnastique et de trampoline.
=> le stade Roland garros sera logiquement dédié au tennis mais aussi à la boxe
=> le stade Yves du Manoir à Colombes accueillera les épreuves de hockey sur gazon
=> la base nautique de Vaires-sur-Marne accueillera le canoë



Les organisateurs ont aussi souhaité mettre en avant le patrimoine parisien, en organisant des épreuves dans des lieux emblématiques de la capitale, notamment du beach-volley au Champ de Mars, du tir à l'arc aux Invalides, de l'escrime au Grand Palais et même du cyclisme sur route sur les Champs-Elysées et de l'équitation au château de Versailles !
Par ailleurs, neuf sites olympiques seront situés en-dehors de la région parisienne : les stades où se dérouleront les épreuves de football (à Marseille, Lyon, Nice, Bordeaux, Toulouse, Lille, Nantes et Saint-Etienne) et la "Marina" olympique de Marseille pour les épreuves de voile.
Le site des épreuves de surf (qui deviendra une discipline olympique en 2020) n'a pas encore été choisi. Les villes de Lacanau, Hossegor et Biarritz ont fait acte de candidature, mais elles pourraient aussi avoir lieu... à Paris, qui se doterait pour l'occasion d'un bassin à vague artificielle.


3- Quelles infrastructures devront être construites ?

Grâce aux nombreuses infrastructures déjà en place, il ne restera à construire que le village olympique et le centre aquatique pour les épreuves de natation.
Tous deux seront édifiés aux abord du Stade de France ce qui apportera un "lifting" au département de Seine-Saint-Denis.
Ces nouvelles installations seront réutilisées après les Jeux olympiques de Paris 2024.
Il est ainsi prévu que les 3500 appartements du village olympique soient ensuite loués ou vendus.



4- Combien cela va-t-il coûter ?

A propos du budget de ces JO, Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, a déclaré : "On souhaite vraiment être le plus exemplaire possible".
Néanmoins, on s'attend à un probable dépassement du budget de départ, évalué à 6,6 milliards d'euros pour l'organisation et les infrastructures.
En effet, les budgets olympiques prévisionnels sont toujours (beaucoup) trop optimistes : en moyenne, pour les Jeux d'été, le budget est dépassé de 176%.
En 2014, pour les Jeux de Sotchi, la Russie avait explosé son budget (+289%).
En contrepartie de leur coût indéniable, les Jeux olympiques pourraient offrir de considérables retours sur investissement.
Les retombées économiques des JO de Paris 2014 sont estimées entre 5,3 milliards et 10,7 milliards d'euros par le Centre de droit et d'économie du sport (CDES) de Limoges.
Jusqu'à 247.000 emplois pourraient être pérennisés en Ile-de-France, en particulier dans les secteurs de la construction et du tourisme.

5- Est-ce un avantage pour les athlètes français ?

Autre question plus anecdotique, mais qui a aussi son importance : sera-t-il avantageux pour les athlètes français d'évoluer à domicile
Si l'on en croit les résultats des précédentes Olympiades, il y a aux JO comme dans d'autres compétitions un "home advantage".
Depuis les Jeux d'Athènes en 2004, tous les pays qui reçoivent les Jeux Olympiques et les Jeux paralympiques ont vu leur nombre de médailles augmenter.
Nos voisins anglais en sont un exemple criant : à Pékin en 2008, ils ont remporté 47 médailles. Mais chez eux en 2012, lors des JO de Londres, ils ont raflé 65 médailles !
Ils sont également passés de 19 médailles d'or en 2008 à 29 médailles d'or en 2012 "à domicile".
Les sportifs français comptent bien profiter de cet avantage pour doubler leur nombre de médailles. Ils se sont fixé pour objectif de passer d'une quarantaine de médailles en moyenne à 80 médailles olympiques à Paris en 2024.

Date de création : 2018-02-20
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