Ancien Château D'argeliers

3 Place des Cathares
11120 Argeliers
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Itineraire

Présentation


Le mur de la cour, très épais à la base, avec traces de chemin de ronde à hauteur du second étage actuel, paraît indiquer que cette demeure seigneuriale a été aménagée dans les murs du château-fort primitif. Ce castellum est mentionné pour la première fois en 1154, lorsqu'il est attribué à l'abbaye de Quarante. L'édifice a dû souffrir des guerres de Religion et la reconstruction presque complète des bâtiments a dû être réalisée au moment du retour à la paix, à la fin du 16e ou au début du 17e siècle. Les religieux de Quarante conservèrent le domaine jusqu'à la Révolution. L'édifice se reconnaît de loin par sa tour carrée qui intercepte une ruelle perpendiculaire aux anciens murs d'enceinte des défenses sud. Des deux culs de sac obtenus, celui du sud sert actuellement d'entrée. Celui du nord permettait autrefois d'accéder à la tourelle par une porte basse, murée depuis. Le mur méridional du château, qui longe la cour et se prolonge vers l'est au-delà de la tourelle, montre encore des traces de chemin de ronde au deuxième étage. Il s'agit là d'une courtine du château-fort. L'aile située à l'est de la ruelle remonte au 15e siècle. Cette partie, aujourd'hui propriété indépendante, était un vestige de la construction antérieure aux guerres de la Ligue. Au premier étage existent deux salles en enfilade. Une cheminée était adossée au mur occidental, entre les deux pièces. Cette cheminée était en grès, enduite de blanc. Les jambages se profilaient en lourdes consoles à quart-de-rond, les faces latérales ornées de volutes tracées en creux, la face antérieure chargée d'une palmette en relief, la pointe en bas. Le linteau était interrompu, comme la hotte, par un tableau central carré, nu. L'encadrement de ce tableau se décrochait, aux angles, suivant quatre crossettes. A l'aplomb supérieur des côtés verticaux du cadre, deux larges consoles à feuilles d'acanthe rejoignaient la partie supérieure de l'entablement. Ces deux consoles étaient reliées par une guirlande composée de linges et de fruits côtelés. Le linteau était décoré de chaque côté d'une tête d'ange avec collerette en coeur. La hotte verticale est surmontée d'un fronton circulaire rompu, raccordé avec les consoles qui surmontent le tableau central. Les deux parties de la face antérieure de la hotte ont reçu un décor symétrique, en relief (feuillage, masques léonins). Cette cheminée aurait disparu dans les années 1980.

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