Usine De Bonneterie De Soie Et De Coton Brun, Puis Brun D'arre
30120 Arre
Présentation
L' usine d' origine (bonneterie) avec 19 travées (côté route) de fenêtres rectangulaires au rez-de-chaussée, carrées à l' étage, murs enduits mais chaînes et encadrements en pierre de taille apparents, travée centrale avec la porte couronnée par une horloge ; ce bâtiment est double par un autre couvert en sheds, à 2 étages carré et fenêtres oblongues en arc segmentaire recoupées par 2 piliers ; chaufferie (portes plein-cintre, fenêtres rectangulaires, toit à lanterneau) et cheminée, atelier à 2 étages carrés et étage de comble, fenêtres en arc segmentaire, (les deux enduits avec structures en brique) ; autre atelier en rez-de-chaussée, le seul en pierre apparente, couvert en sheds et divers petits édifices ou corps de bâtiment dispersés ; château patronal avec tour pointue et toit en ardoise à brisis à l' extrémité nord-ouest ; autre logement patronal côté est, plan pratiquement carré, 2 étages carrés, 4 travées (1 plus 3) de 3 baies rectangulaires sauf au 1er étage où elles sont plein-cintre ; logements ouvriers à un étage au bord de la route à l' est, toits en tuile creuse ; surface bâtie en m2 : 5200
Une première usine de bonneterie est mise en service en 1867 par Louis Brun (roue hydraulique) . 1878 : passage à Antoine et Paul Brun, puis Antoine Seul, agrandissement important des ateliers, machine à vapeur, éclairage électrique, château (logement patronal, en 1899) puis une dizaine de maisons pour le personnel, église etc. 1908 : création de la marque le Bas Lys, 1ère appellation fantaisie donnée en France. En 1912, bonneterie de soie, de fil d' Ecosse et coton, teinture et blanchissage, impression. 1932 : Marcel, René et Albert Brun qui créent la S.A.R.L. des établissements Brun d' Arre qui devient par la suite la S.A. le Bas Lys. Nouveaux agrandissements (2e logement patronal, nouveaux ateliers couverts en sheds côté est) en 1938, 1947 et 1950. Actuellement, la bonneterie ne fonctionne plus mais la teinturerie reste importante.
1867 : métiers mécaniques Paget. Vers 1880 : métiers Cotton à 6, 8 et 10 têtes. 1991 : environ 100 ouvriers. Existence d' un fonds d' archives privées
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