Haut fourneau dit forges du Moulin Rouge ; usine de produits chimiques (usine de carbonisation et distillation du bois) à Audelange (39)

Haut Fourneau Dit Forges Du Moulin Rouge ; Usine De Produits Chimiques (Usine De Carbonisation Et Distillation Du Bois) À Audelange (39)

Présentation

En 1530, Marguerite d'Autriche accorde à L. Roussot la concession pour construite un moulin à foulon et scie.
En 1711, Matherot de Desnes rachète le martinet datant d'avant 1686 et installe à sa place, un haut fourneau.
Vers 1778, une forge est ajoutée, mais elle disparaît après 1814.
En 1832, le site est équipée d'une prise d'eau dans la canal du Rhône au Rhin, pour un patouillet, ainsi que de la roue hydraulique des souffleries.
Le bâtiment servant de conciergerie est présent en 1836, les logements furent reconstruits ou modifiés après 1779.
En 1855, les Fonderies et Forges de Franche Comté sont intégrées à la société des Hauts Fourneaux,, mais à partir de 1861, le haut fourneau n'est plus en activité, il sera remis en état en 1857.
En 1868, J. Crébely rachète le site, et y installe une usine de distillation du bois, et de fabrication de produits pyroligneux. Des écuries et des magasins seront construits entre 1869 et 1898, les 2 fours à chaux sont installés en 1873, le bâtiment à eau en 1899, l'atelier de réparation avec la forge, après 1898.
L'ensemble occupe une surface de 82 000 m² dont 5000m² couverts.
En 1925, un incendie détruit en partie les installations, en 1940, une seconde cheminée est construite, puis l'usine ferme ses portes en 1958.
Le bâtiment servira d'entrepôt, vers 1962, à un atelier de maçonnerie, puis, le site sera démoli jusqu'en 1978.
De 1970 à 1986, l'atelier de réparation fut occupé par une menuiserie, puis par une serrurerie à partir de 1988.
Les écuries sont occupées par l'agence de publicité Arline A en 1984. Le bâtiment de la conciergerie fut détruit en 1986.
L'usine produisait, en 1788, 200 milliers de fer, 360 tonnes de fonte, puis 1000 tonnes en 1840, 1500 en 1857.
En 1840, la soufflerie d'air chaud fonctionne avec les gaz du gueulard, et en 1854, elle fonctionne grâce à 3 pistons en fonte, et une machine à vapeur de 35 ch.
En 1858, un nouveau patouillet fonctionne grâce à une roue hydraulique.
L'usine se lance dans la production d'acetate de soude à partir de 1885, et dans la production d'acétone en 1894.
En 1894, sa production était de 7500m3 de charbon de bois, et 25 000 tonnes d'acide pyroligneux, en 1899, une turbine dite Normale, des Etablissements Laurent Frères et Collot, de Dijon est installée, et 2 cheminées construites en brique sur une base hexagonale, avec des chaînes d'angles en pierre de taille pour la plus ancienne des cheminées.
En 1794, l'usine employait 22 ouvriers, en 1838, 81, dont 75 dehors, en 1857, 40 ouvriers, en 1872, 20 ouvriers.
Le site est construit à proximité des voies navigables, il comprend des écuries, avec toit à demi croupe, auvent, et salle à voûtains, un atelier de réparation en charpente métallique, et avec lanterneau, des logements construit sur un plan en L, avec étage de soubassement et rez de chaussée avec balcon côté sud, et pignon à redent côté ouest.

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