Minoterie Lambotte De Aumale, (76)

12 rue Saint-Lazare
76390 Aumale
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Itineraire

Présentation

Construit en 1898, sur l'emplacement de l'ancien collège fondé par Jacques Gallemand, et sur le site des moulins du Roy, dits moulins jumeaux, de par ses deux roues.Le collège est de ce fait transféré dans l'ancien couvent de pénitent en 1817.
Le moulin du Roy est détruit en 1868, et le site racheté par Jean Balagairie, Cuvelier et Compagnie, des industriels originaires de Paris, cette entreprise fabriquait des baleines métalliques, pour les gaines et corsets, elle sollicita l'autorisation d'utiliser la chute d'eau des Moulins Jumeaux pour créer un laminoir.
En faillite en 1897, elle est alors rachetée par M. Giraud, qui la loue à M. Dubourguet, qui exploite le site comme moulin à blé.
Malheureusement, un incendie dévaste l'usine et détruit tout, en 1898, M. Dubourget, fait alors reconstruire une minoterie moderne, qu'il équipera, en 1901, d'une turbine relayée par un moteur à bateau de 4 cylindres, fonctionnant à l'huile lourde.
Lyonnel François et Heny Lambotte, rachètent la minoterie en 1902, et créent une société en commandite simple, dénommée Labotte et Cie, pour un capital de 200 000 Francs. La minoterie sera équipée, en 1904, d'une nouvelle turbine, de 16 à 20 chevaux.
L'entreprise, sans changer de raison sociale, devient, en septembre 1910, société en nom collectif, et a une capacité de production de 200 quintaux de blé jour, elle emploie 7 ouvriers.
René et Jean Lambotte, fils de Henry, décédé en 1936, rachète la minoterie en 1952, après une longue procédure, et deviennent propriétaire de l'usine, alors dénommé MInoterie Lambotte.
L'un d'eux, Réné, exploitera la minoterie, et Jean, se charge de la production d'alimentation pour les bêtes.
Avec ces nouvelles activités, la minoterie se voit ajouté un atelier de fabrication pour les aliments du bétail, au fond de la cour, dans les anciennes écuries, en 1972, la minoterie cesse de fonctionner, et René Lambotte, donne sa production, soir 50150 quintaux de mouture, aux moulins de Chars, dans le val d'oise (95).
L'usine est depuis désaffectée, mais reste dans un excellent état de conservation, elle a conservé ses machines, toujours en état de marche.
Le bâtiment de la minoterie est construit en brique, elle comprend 2 étages carrés, et un étage de comble à surcroît, le bâtiment d'eau de la turbine est adossé au pignon ouest de la minoterie.
Les locaux en rez de chaussée servent de réception et d'entrepôt de stockage du blé, et abritent le moteur à huile lourde, et l'arbre de transmission principal.
Le broyage se déroule au 1er étage, il est fait grâce à 7 machines cylindriques et des convertisseurs.
Au deuxième étage, les sasseurs séparent le son de la semoule, et au troisième, un séparateur à disque, un tarare, des trieurs à cylindres, des plansichters, bluterie et aspirateur, servent au nettoyage et au tamisage du blé.
Le lavage et le séchage du blé se font au rez de chaussée de l'atelier accolé à la minoterie, le battage et la réception des sacs se fait à l'étage, l'atelier est un bâtiment en brique et bardage de bois.
Le troisième atelier, équipé d'un quai de déchargement, est édifié en béton. Le logement est construit en brique et pierre, servait également de bureau à la minoterie. Les machines datent du 19e.
La minoterie est construite en brique, béton et bois, avec une charpente apparente, un toit à longs pans, un pignon couvert, et une couverture d'ardoises.

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