Maison Malbosc

6 rue Saint-Michel
31190 Auterive
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Itineraire

Présentation

Elle se compose d'un corps de logis et d'une dépendance, séparés par une cour avec puits. Le logis est un bâtiment rectangulaire massif bâti en briques, à l'exception d'une partie de la façade sur cour en pans-de-bois hourdés de briques et mortier de terre. Un escalier en vis, placé dans la tour dans-œuvre, dessert les trois niveaux. Le décrochement vertical, visible dans la maçonnerie au milieu de la façade avant, laisse supposer que la maison est le résultat de la réunion de deux bâtiments. Ce décrochement correspond au mur-de-refend présent sur la façade arrière. Seuls les derniers étages ont conservé des croisées anciennes avec traverse et appui mouluré en pierre blanche sur la rue et en bois sur la cour, datables de la fin du 16e et du début du 17e siècles. Les ouvertures des premiers et deuxième niveaux ont été repercées au 18e et au 19e siècle. Deux élégantes cheminées sont conservées dans la salle du deuxième étage. Aux étages inférieurs, des cheminées qui semblent identiques sont dissimulées derrière les cheminées installées au 19e siècle. La cour est accessible par une large porte cochère. Une galerie couverte en bois placée au premier étage relie le 1er étage de la dépendance au logis. Le sol de la cour est couvert d'une calade ; son centre est occupé par un puits.
Cette vaste maison ouvre sur la rue Saint-Michel. Elle occupe l'angle nord-ouest d'un ilot de la ville haute d'Auterive (quartier Saint-Paul), urbanisé à partir du XIII e siècle. Selon l'historien Casimir Barrière-Flavy (1863-1927), une partie de cet ilot aurait appartenu à la famille Ysalguier, puissante famille toulousaine et coseigneur d'Auterive, qui l'avait acheté aux dominicains de Toulouse en 1361. En 1532, Jean et Guy Ysalguier vendent la propriété au roi de Navarre. Elle passe au cours du XVII e et XVIII e entre plusieurs mains et appartient à la veille de la Révolution aux Rességuier, propriétaires du domaine voisin du Secourrieu (Cintegabelle). C. Barrière-Flavy a eu connaissance de documents qui ne sont plus consultables aujourd'hui. L'hommage et le dénombrement de Jacques II Ysalguier de 1458 conservé aux archives départementales de Haute-Garonne cite bien une maison : « Item plus par l'ostel principal que le dit Ysalguier a dedans lad te ville », mais sa localisation dans la cité n'est pas précisée, ce qui ne permet pas de relier cet « ostel » avec la maison Malbosc. Le logis et sa dépendance conservent des éléments datables de la seconde moitié du XVIe siècle ou du début du XVIIe siècle (cheminées, baies à meneaux) ; l'analyse de dendrochronologie confirme cette datation. Au cours des siècles suivants, elle a fait l'objet d'aménagements successifs.

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