Usine Métallurgique Dite Haut Fourneau De Parenche, Puis Ferme À Azy Le Vif (58)

R.D. 13
58240 Azy-le-Vif
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Itineraire

Présentation

Présente sur la carte de Cassini et notée dans les Etats des Forges de la Nièvre, de 1770, cette usine métallurgique, appartenant à de Chamilly, fond le minerai de la Garde de et de Same, près de Parize Le Chatel, pour produire, annuellement, 225 tonnes de fonte en gueuze.
L'usine est reprise par Chaméane, puis en 1779, par Agathe Marie Prysie. En 1812, et 1845, des demandes de maintien en activité sont déposées, aux Ponts et Chaussées, puis en 1837, l'usine est reprise par le Baron de Vertpré. Le fonte utilisée, dès lors, provient de la Garde et du Berry, et sert à la fabrication à l'usine de fabrication de canons de Nevers, à cette période, l'usine emploie 20 salariés, et produit 700 tonnes de fonte par an.
En 1848, l'usine est équipée d'une petite forge à 2 feux feux, d'un lavoir, d'un haut fourneau, et d'un logement d'ouvriers.
M. de Vertpré reçoit, en 1850, l'autorisation de maintien en activité, il fait réduire la hauteur de la chute d'eau, et celle du haut fourneau. L'étang sera comblé sur demande de sa veuve, en 1854, et le site deviendra une ferme.
Le site de l'usine comprenait un logement de contremaître, d'un étage carré, donnant sur une cour, et d'un logement ouvriers sur le côté, en forme d'équerre. Une aile du bâtiment a été aménagé en logement ou rangement, l'autre en entrepôt agricole, les cloisons intérieurs et les cheminées ont été démolies. Face à l'entrepôt, une grange a été rallongée d'une étable, on pet voir les modifications sur les murs.
De l'autre côté du logement du contremaître, sur l'avant, se trouve le logement ouvrier, avec une lucarne entre le haut de la façade et l'avant toit, surélevé en partie d'un étage. La forge est plus bas, vers l'ancien brief, elle a été transformée en écurie. Les bâtiments sont construits en moellons calcaire enduit avec encadrement et chaînes d'angles en pierre de taille, avec des toits à 2 pans recouverts de tuiles plates ou mécaniques.
Le logement d'ouvriers est à croupe, sur un plan en L, la halle à charbon a disparu, seul le conduit en pierre, sous l'ancienne digue, est toujours présent, et un massif en pierre qui soutenait la roue hydraulique.

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