En 1666, un terrain est mit en concession longue, pour la construction d'un moulin avec batteur, qui fut transféré à son emplacement d'aujourd'hui, avant 1728.
En 1829, le site compte un moulin et un foulon, puis un battoir à chanvre en 1849, auquel viendront s'ajouter la scierie à marbre de Pierre Mourlot, en 1865, et des ateliers en 1871.
En 1880, un nouveau bâtiment de scierie est construit. En 1900, Charles Yelmini s'associe à l'affaire, et achète 2 bâtiment pour y faire des logements pour les employés, une maison, vers 1900, présente sur le cadastre Napoléonien, et en 1908, le moulin Guyot ou Chatelain, construit au 19e, et modifié en 1832, d'après la date inscrite.
Vers 1902, l'usine est agrandie, ainsi qu'en 1908, 1911 et vers 1924, et en 1905 des logements ouvriers construits.
Vers 1906, 1907, l'architecte de Lyon, Santu est chargé des travaux de réhaussement ou de reconstruction des bureaux, et en 1930, 1934 du logement patronal.
Vers 1912, la société Anonyme Charles Yelmini Artaud ses Fils et Cie, propriétaire des carrières de marbre de Loisia, et de Sable à Joudes, construit un atelier de fabrication et un entrepôt après 1962. La scierie est remaniée en 1959 et 1987.
Le site est équipé, en 1849, de 2 ou 3 tournants, en 1880, de 9 châssis de scie multilames, d'une scie à découper, de 2 briquets, et en 1908, d'une turbine Pelton à double effet, d'une machine à vapeur des années 1880 actionné par un moteur électrique vers 1932.
En 1993, le site est doté de 3 châssis multilames, d'une scie à fil diamanté Ferand Ravet, de 4 débiteuses, de 4 polisseuses, de 2 polissoirs à genouillère, d'une perceuses Ravelli, de 2 grues automotrices, et d'un camion multi bennes Berliet.
L'usine emploie, dans les années 1870, 20 ouvriers, et 45 en 1967, puis 38 personnes en 1993.
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