Ancien Hospice Ou Hôpital Saint-Louis

avenue de l'Abbé-Tarroux
34600 Bédarieux
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Itineraire

Présentation

Les longs bâtiments rectangulaires de l'hospice, de six travées chacun sur deux niveaux plus combles, se répartissent symétriquement de part et d'autre de la chapelle centrale : à droite, au nord, l'aile des femmes avec un parloir, réfectoire des soeurs, cuisine, cellier, pharmacie et son laboratoire, salle de pansements, dépositoire (salle du Requiescant in Pace) avec accès direct à la chapelle pour l'office funèbre ; à l'étage, salle de la communauté, dortoirs des soeurs, des femmes infirmes et des femmes malades ainsi que le logement de l'infirmière ; à gauche, au sud, l'aile des hommes avec sacristie, salle d'école, bureau de l'administrateur, boulangerie, huche, buanderie ; à l'étage, logement pour les hommes malades et chambre de l'infirmier. Un cimetière est aménagé pour les donateurs derrière le choeur (supprimé en 1846).
Ruiné par la Révolution, le vieil hôpital devient insuffisant. Au début du 19e siècle, le riche abbé Jean Martel, natif de Bédarieux, propose de prendre en charge une nouvelle structure et s'adresse à la Congrégation des Filles de la Croix (dites soeurs de Saint-André) à Paris, qui envoie quatre soeurs dès 1820. Il fait un don à la commune pour la construction d'un nouvel hospice dont le projet voit le jour en 1822. Cette année-là arrive à Bédarieux un jeune vicaire, l'abbé Tarroux, venu seconder le chanoine Aoust, curé de la paroisse Saint-Alexandre. Le jeune abbé prend en charge le projet et lance une première souscription qui reçoit un accueil favorable dans cette alors prospère. La municipalité ne s'engage pas sur le projet mais l'abbé crée un Comité d'exécution qui achète un terrain de 38 ares à l'entrée du faubourg Saint-Louis. Le projet est confié à l'architecte Jean-Pierre Blanc qui vient de réaliser en 1821 la mairie de Bédarieux et la porte monumentale de l'église paroissiale Saint-Alexandre. Ses plans et devis pour Saint-Louis sont datés de 1825. En 1826, une fois les travaux terminés, le Comité d'exécution offre l'ensemble du terrain et des bâtiments à la municipalité qui l'accepte en 1827, donation confirmée par ordonnance royale (Charles X).

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