Forge Dite Ferme De Rome, Séchoir À Houblon
21310 Bèze
Présentation
Bâtiments implantés de part et d' autre de la Bèze ; à l' est, bâtiment principal, de plan allongé, traversé dans sa partie médiane par un passage couvert plafonné situé dans l' axe d' une passerelle franchissant la Bèze ; corps gauche occupé par le logis comprenant un rez-de-chaussée de plain pied et un étage carré, corps droit transformé en séchoir à houblon constitué d' un étage de soubassement, accessible en façade, et d' un étage carré ; séchoirs ventilés à l' arrière par 10 travées de petites ouvertures rectangulaires ; calorifère au rez-de-chaussée surélevé ; en bordure de la Bèze, à l' ouest, bâtiment de plan rectangulaire, remanié, occupé par le logis actuel, comprenant un rez-de-chaussée de plain pied et un étage carré ; arcade en plein-cintre dans le mur de petit pan postérieur ; au sud-ouest, bâtiment abritant une grange entre une écurie et un logis en rez-de-chaussée ; toit à croupes sur le bâtiment principal et le logis actuel, à demi croupes sur la grange
Lieu donné à l' abbaye de Bèze par un pèlerin revenant de Rome (Courtépée) . D' après S. de Montenay, une meule à aiguiser les taillants, actionnée par la Bèze, est attestée à Rome en 1519. Un foulon à draps, construit à la même époque, aurait été cédé en 1578 par l' abbaye de Bèze à Antoine Pennerot, écuyer, qui implante une papeterie. Un fourneau succède à la meule. En 1608, Jean Joly, de Bèze, et Léger la Piche, de Chevigny, construisent une forge. En 1778, Joseph Guillaume Rochet, maître de la forge de Bèze, achète la papeterie de Rome sous Bèze et construit une tirerie de fil de fer, un martinet et une clouterie. Les constructions sont bénies par l' abbé Guelaud en novembre de la même année. Fabrication des faux encore en activité en 1893. Bâtiment principal transformé en séchoir à houblon
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