Une pâtisserie existait au début du 19e siècle. Rachetée en 1874 par Jean-Baptiste Miremont, dont elle conserve le nom, elle devint l'un des rendez-vous les plus mondains de la ville. Son décor (devanture, mosaïque, stucs et lambris) est encore en place. Deux cariatides encadrent la devanture en bois coiffée d'un entablement ponctué de modillons triglyphes cerclés de couronnes feuillagées. A l'intérieur, la pièce d'entrée est couverte par un plafond en cuir repoussé d'inspiration mauresque, décoré d'arabesques et de caractères coufiques. Une grille en fer forgée sépare le magasin du salon de thé, décoré lui aussi de glaces et de lambris mélangeant entrelacs à la Berain et putti antiquisants. Un escalier de bois mène aux salons de l'étage, aux décors de stucs.
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