Cette forge fut fondée par Jean aptiste Garrigou, en 1821, en 1830, elle était équipé de 2 hauts fourneaux, fonctionnant au charbon de bois, et avec 3 feux d'affinerie, 2 laminoirs, et 2 fours à réverbère. La fonderie comprenait également 3 halles à magasins pour le charbon, des ateliers, la maison du directeur et des logements ouvriers.
Les hauts fourneaux, construits en pierre de taille et appareil, forme une pyramide, un petit four en pierre probablement construits plus tard, est accolé aux 2 premiers, le chemisage de fours est resté dans un bon état.
L'ancienne halle de coulée a gardé sa façade antérieure à fronton, également dans un bon état, tout comme ses baies et son portail de plein cintre.
La forge fut exploitée par plusieurs entreprises, notamment la Compagnie des Chemin de Fer Paris Orléans, puis cessa son activité en 1880, elle fut exploitée par l'entreprise Bozel Malétra, industrie chimique de fabrication de lessive, puis abandonné après la seconde guerre mondiale.
Le tout est dans un état rare de préservation, sont inscrits aux monuments historiques, en juin 1991, le logement des ouvriers, les deux pavillons d'entrée et le portail en taille de pierre, le bâtiment qui abrite les hauts fourneaux, et celui de la forge.
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