Couvent De Capucins ; Puis Immeuble À Logements, Maison Et Atelier

impasse des Capucins
21400 Châtillon-sur-Seine
Map
Itineraire

Présentation

L'église, de plan allongé, a été entièrement défigurée et dénaturée par l'aménagement d'appartements, sur trois niveaux (rez-de-chaussée et deux étages carrés) : seule l'élévation latérale droite présente encore quatre grandes baies en plein-cintre sous lesquelles sont alignés des corbeaux correspondant à la couverture de l'ancien cloître. L'élévation latérale gauche, très remaniée, présente encore une baie en plein-cintre et une haute arcade en plein-cintre (murée) qui donnait accès à une chapelle latérale. La façade antérieure (à l'ouest) a été entièrement transformée et la porte d'entrée précédée d'un porche a été détruite. Le choeur, à chevet plat aujourd'hui dissimulé par des constructions du 19e siècle, abrite un atelier dont le sol bétonné conserve une dalle funéraire. Adossé à l'élévation droite de l'église, subsiste le bâtiment qui entourait le cloître et abritait notamment les cellules des capucins (élévations à travées et 1 étage carré) . L'ancien vivier en pierre de taille a subsisté (parcelle 16) , ainsi qu'une porte d'entrée située rue Ernest Humblot.
Le couvent des capucins fut édifié en 1636-1639, la pose de la première pierre ayant eu lieu le 16 avril 1636. Lorsque la Révolution éclata, l'église fut affectée aux réunions des assemblées populaires et devint le siège du district en juin 1790. Un inventaire dressé le 29 octobre 1790 mentionne l'église, la sacristie, le cloître, la cuisine, le réfectoire, la dépense, le chauffoir, le réfectoire d'hiver, une autre chambre de dépense, la bibliothèque, plusieurs chambres de religieux, et deux dortoirs pouvant contenir dix religieux. En janvier 1791, les capucins quittèrent leur couvent dont la mise en vente, comme bien national, eut lieu en 1796 : Bénigne Mariotte, avocat, et ancien maire, se rendit acquéreur des bâtiments dont il ne conserva qu'une petite partie, le reste étant revendu en plusieurs lots, notamment à Jérôme Jully et Jean-Baptiste Rebourceau, brasseurs et vinaigriers. Ayant succédé à J. B. Rebourceau, le marchand de vin Degrond fit démolir la voûte de l'église. Ultérieurement, sans doute au cours de la 2e moitié du 19e siècle, le porche de l'église fut démoli à son tour et celle-ci fut transformée en immeuble locatif et en atelier. Le reste des bâtiments, autour du cloître, est actuellement divisé en trois habitations indépendantes.

0 Avis

Pas encore d'avis.

Déposer un avis

A proximité de ce lieu Stations Services
CGU - Gralon - Confidentialité
Accéder au site complet
© Gralon 2011-2024