Commanderie Des Hospitaliers De Saint Jean De Jérusalem, Château À Devesset (07)

chemin rural de Devesset
07320 Devesset
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Itineraire

Présentation

La commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, ne peut être datée avec précision, car les titres ont brûlé lors de l'incendie de 1570. On en trouve trace en 1164, lorsque le premier commandeur fut installé à Devesset, puis en 1292 quand le mandat de Devesset passa des comtes de Valentinois aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Le pape attribua les biens des templiers aux hospitaliers, et en 1310, la commanderie devient la plus grande d'Auvergne.
Après les destructions subies lors du conflit avec les anglais, la commanderie est remise en état, en 1339, puis en 1414, le donjon écroulé est reconstruit, ainsi que le mur d'enceinte.
Entre 1428 et 1439, la commanderie subit plusieurs incendie, en 1472, elle est reconstruite par Jean Cottet, Grand Prieur.
Elle servira de refuge aux troupes de Huguenots et aux catholiques, entre 1565 et 1585, et lors du décès du Grand Prieur, en 1576, elle passe de chambre prieurale à bailliage avec celui de Lyon, jusqu'en 1787. Fin 16e, la chapelle est transformée en église paroissiale.
En 1616, la commanderie est composée d'une enceinte, avec hourds, et 3 tours rondes, la tour Saint Pierre, la tour Sainte Catherine, et la tour Saint Nicolas, et d'une échauguette. En 1750, l'église est dans l'enceinte, et autour de la basse cour avec le puits, se trouvent le logement du commandeur, et ceux du curé et du vicaire. Renommés chevaliers de Malte en 1530, les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem conservent la commanderie, et un grand terrain, jusqu'à la période de la révolution, puis en 1796, la commanderie est vendue en tant que bien national, et la maison du commandeur aménagée en mairie.
De nouveau partiellement détruite par un incendie en 1838, subsistent le logement du commandeur et la tour sud ouest, qui sont alors transformés en ferme en 1840. L'église Saint Jean Baptiste, la maison commune et le presbytère sont transférés dans le bourg.
En 1969, les vestiges de la commanderie sont vendus à des particuliers, qui entreprendront des travaux, et arasèrent la tour devenue dangeureuse.
IL reste tout de même des éléments du 15e, notamment les 2 archères cannonières sur la tour, les 3 consoles de bretèche sur le mur ouest, les armoiries de l'ordre de Malte et du Grand prieur Cottet, une cheminée avec jambages à base prismatique au 1er étage, et une fenêtre à coursières au second. A l'emplacement du cimetière détruit, a été érigé un calvaire. Le bâtiment de la commanderie est encore remanié de nos jours.
L'édifice est construit avec un corps de logis en moellon de moyen appareil, avec des encadrement de fenêtres et chaînes d'angle en pierre de taille. Le logis, composé d'un rez de chaussée de 2 étages, et d'un comble en surcroît, il est protégé d'un toit à long pans avec pignons couvert, la tour à demi hors d'oeuvre, compte 3 étages carrés, un rez de chaussée avec une pièce circulaire à voûte conique en tas de charge, et est surmontée d'un toit conique. Le premier étage est constitué d'un pièce carrré voûtée d'arêtes, et le 2e étage est une pièces carrée voûtée en berceau.
Les vestiges de l'ancienne commanderie, les murs d'enceinte ont été démolis.
Le bâtiment a subit de nombreuses restaurations, notamment avec le percement d'ouvertures sur tout le bâtiment et la construction d'un bâtiment en appentis sur le mur nord.

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