Site industriel desservi par embranchement ferroviaire
La vallée de la Ganière contenait plusieurs couches de houille, la montagne voisine de Courry du minerai de fer. 1832 : concessions houillères des Salles de Gagnières et du Martinet de Gagnières. 1836 : concession du Doulovy (commune de Saint-Paul-le-Jeune, Ardèche) . 1841 : concession de fer de Pierremorte. 1855 : concession de houille des Pinèdes. L' histoire de ces diverses mines est assez complexe mais elles sont progressivement rassemblées par un propriétaire local Louis Pagèze de la Vernède. 1849 : autorisation de hauts fourneaux dont la direction est confiée à Jules Leclerc de Pranghes et Cie. 1864 : les concessions et mines de charbon sont apportées à la constitution de la Compagnie des Minerais de Fer Magnétique Mokta-el-Hadid, tandis que la partie fer va à la compagnie de Terrenoire, La Voulte et Bessèges avant de disparaître quelques années après. 1917 : la Mokta se désengage en vendant ses concessions houillères à la compagnie des mines de Gagnières qui n' ayant pas de moyens suffisants les cède à son tour à la compagnie houillère de Bessèges en 1924. L' épuisement progressif des couches, une inondation en 1926 et la volonté de faire porter l' effort sur le nouveau siège de Molières-sur-Cèze entraînent la fermeture définitive de l' ensemble en 1929 (sauf la centrale thermoélectrique conservée jusqu' à la Seconde Guerre mondiale) . (voir dossiers individuels : mine de fer de Pierremorte à Courry, mine de Chavagnac à Gagnières, mine dite puits de Lavernède à Gagnières, haut fourneaux Leclerc Gagnières, mine et centrale thermique dite puits Parran à Gagnières et mine dite puits Thomas à Gagnières
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