En plus de penser l’aménagement de l’espace urbain, Auguste Perret dessinait meubles et autres éléments de décoration d’intérieur. Poussez la porte de l’appartement témoin et vous constaterez que Perret était animé d’une réelle vision humaniste de l’architecture. Dans une interview accordée au journal Le Havre libre en 1949, il disait : « Il faut partir de ceci : qu’il n’y a plus de domestiques. Et donc que la femme ne doit plus être reléguée dans son trou, que ses travaux ne doivent pas l’empêcher de participer à la vie de famille. De là, la conception des bâtis au Havre, qui est caractérisée par ce que j’appelle le “séjour” ». C’est ainsi que les Havrais découvrirent les cuisines aménagées (d’avant-garde à l’époque) et ouvertes sur la salle à manger. Contrairement aux idées reçues sur la décoration de cette période en France -et en particulier au Havre-, les meubles ne sont ni colorés, ni clinquants mais plutôt sobres et géométriques. Du mobilier aux bibelots, en passant par les cloisons, les volets et le parquet, sans oublier la robinetterie, etc. : l’appartement a entièrement retrouvé son état d’origine. Le souci du détail concourt à nous replonger dans les années 1950.
Adulte : 3 € ;
Tarif réduit : 2 €
Toute l'année, les mercredis, samedis et dimanches. Horaires des visites : 14h, 15h, 16h et 17h (sans réservation). Rendez-vous 1, place de l'Hôtel de Ville (devant le magasin de chaussures Caron).
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