Vestiges de la mine de Fraissinet et de la station de départ du minerai à peine reconnaissables à côté d' un petit tas de Haldes ; usine de la Terrisse installée en escalier sur le flanc de la montagne ; en haut station d' arrivée du câble, bâtiment en pierre, toit sur charpente en bois détruit ; 2 grandes trémies en béton accolées au bâtiment précédent, lettres UMC (Union Minière et Commerciale) bien visibles sur celle côté est ; en dessous, 3 niveaux superposés dont ne sont conservés que les dalles et les socles en béton des machines correspondant successivement au broyage, au criblage à sec et au lavage avec socle de round buddle de 5 m de diamètre . Surface du site en m2 : 14500
Le filon de mispickel (arseno-pyrite) argentifère et aurifère de Fraissinet est exploité principalement pour les métaux précieux de 1928 à 1935 par la S.A. Union Minière et Commerciale (16 rue de la Grange Batelière à Paris) . Des vestiges de travaux anciens, probablement médiévaux, sont retrouvés. Les produits sont transportés par câble aérien à une usine de lavage et concentration construite en 1930 et située à la Terrisse, 1200 m. à l' est, près de la voie ferrée, par laquelle ils sont expédiés à Salsigne (Aude) . Les ateliers sont démantelés dès 1936
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