usine de porcelaine Plainemaison frères, puis S.A. Porcelaines de Beaublanc, puis S.A. Porcelaines de Grammont, puis usine de construction mécanique, puis usine de papeterie, puis école professionnell
Usine De Porcelaine Plainemaison Frères, Puis S.a. Porcelaines De Beaublanc, Puis S.a. Porcelaines De Grammont, Puis Usine De Construction Mécanique, Puis Usine De Papeterie, Puis École Professionnell
87280 Limoges
Présentation
Les frères Plainemaison, qui exploitent de 1881 à 1891 la fabrique de porcelaine Saint-Gence (avenue Montjovis) jusqu' à son rachat par Tressemanes et Vogt, construisent à partir de 1899 cette nouvelle usine de porcelaine. Agrandie en 1909, elle change de raison sociale pour devenir S.A. Porcelaines de Beaublanc. En 1920 la société devenue S.A. Porcelaines Grammont rachète l' usine de porcelaine de M. Radiguet (avenue Montjovis) qui est équipée de six fours. La production se tourne essentiellement vers l' électrocéramique. Désormais la porcelaine est produite sur le site de l'avenue Montjovis , tandis que l'usine de l'avenue Emile-Labussière est affectée au montage et à l'assemblage des appareils électriques. En 1931 l'activité cesse, suite à la crise de 1929. Le site est transformé en 1941 en usine de construction mécanique par la société des Ateliers du Ris. Succèdent une usine de papeterie en 1946 (société Nardot, spécialisée dans la fabrication de registres) puis une école professionnelle appelée Centre de Formation Professionnelle de Beaublanc en 1949. Cet établissement ferme ses portes à la fin des années 1990. Le site est aujourd'hui désaffecté.
Dans les années 1910-1920, l'usine est dotée de fours de 240 m3 de capacité. Un four-cellule du type GDF-Prévot, de 0,5 m3, installé dans l'usine à gaz de la ville pour servir de démonstration aux industriels de Limoges, est transféré à la fin des années 1950 au Centre de Formation Professionnel de Beaublanc.
En 1926, les deux sites de la S.A. Porcelaines Grammont emploient 170 ouvriers et 220 ouvrières. En 1931, à sa fermeture, l'usine de l'avenue Labussière, spécialisée dans le montage, emploie essentiellement une main d'oeuvre féminine : 125 ouvrières et 25 ouvriers.
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