Mine Et Usine De Fabrication Des Metaux (Plomb) De Sainte-Marguerite
30450 Malons-et-Elze
Présentation
Rive droite du Chasserac (Gard) , d' amont en aval, carcasse d' un grand bâtiment de concassage et criblage du minerai avec tuiles mécaniques, charpente et autres éléments métalliques récupérés surmonté d' un premier bâtiment de triage et suivi d' un 3e plus petit mais de style analogue contenant les socles de 4 cuves de lavage ; bacs de décantation, passerelle suspendue ruinée et 2 transporteurs aériens ; plus à l' est aire des fours et mur d' appui, transformateur électrique avec toit en béton et salle de chauffe (chaudière conservée ; 50 m à l' est on atteint le filon exploité par une série de galeries superposées ; en rive gauche (Ardèche) , le long de la route, ancienne chaufferie avec murs en brique et cheminée circulaire en briques (diamètre 2, 5 m, hauteur 30 m environ) ; cité ouvrière formée de 5 unités juxtaposées, la dernière incomplète, charpente avec panne faîtière métallique et chevrons de bois alternant avec des fermes en métal ; série de galeries superposées dans le filon Juste derrière ; le long de la rivière, terril long de plus de 200m ; à Son extrémité aval, près de la passerelle, ancienne centrale hydro électrique
Usine construite de 1899 à 1902 par la Cie des mines de Ste Marguerite et Courbières à Malons-et-Elze pour traiter des minerais de plomb (galène) et un peu de zinc (blende) provenant de divers filons exploités dans les cantons de Génolhac (Gard) , les vans (Ardèche) et Villefort (Lozère) , l' un d' eux recoupant la vallée du Chassezac au voisinage immédiat du site ; 1908 création de la Cie métallurgique et minière des Cévennes, à Paris, pour répondre à des problèmes financiers ; 1915 fin de l' exploitation et abandon des bâtiments de la rive droite (Gard)
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