Eglise Saint-André

3 Place Maurice Bertrand
11170 Montolieu
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Itineraire

Présentation


L'abbaye bénédictine de Montolieu, l'un des cinquante quatre monastères désignés au concile d'Aix-la-Chapelle en 814, fut précédée par la villa Addarii et la villa Sigarii, tantôt distinctes, tantôt confondues dans les documents et berceau du village actuel. Le mot "Valsiguier" est encore inscrit sur une pierre tumumaire incrustée dans le mur méridional de l'église. Une église primitive est mentionnée en 931, dont il ne reste aucun vestige. Les plus anciennes mentions pouvant être rapportées à certaines parties de l'édifice actuel, remontent à 1249. L'église Saint-André est encore mentionnée comme paroissiale dans une bulle du pape Clément V datée de 1309. En 1384, l'abbé de Sorèze, subdélégué du pape, unit l'église paroissiale Saint-André à l'office de camérier de l'abbaye. La construction ou une réédification partielle de l'église date du courant du 14e siècle, le chevet étant certainement terminé en 1368. Des vestiges d'un édifice plus ancien existent, comme la sacristie méridionale qui serait une petite chapelle du 13e siècle ou même un peu antérieure. Un portail flamboyant a été ajouté à la fin du 15e siècle et un porche, au nord, au 17e siècle. En 1897-1898, l'élargissement de la route a fait supprimer une travée de nef. La rose qui ornait l'ancien mur détruit a été replacée dans le nouveau mur. ££Edifice à une nef, avec chevet pentagonal et huit chapelles latérales entre les contreforts. Nef, sanctuaire et chapelles ne sont pas voûtés de pierre. Les seules parties voûtées de l'édifice sont le porche sud sous le clocher, la chapelle voisine et un ancien porche, également au sud. Le porche sous le clocher s'ouvre, à l'extérieur, sous un arc brisé entouré d'une archivolte à larmier entre deux forts piliers circulaires engagés, avec avant-bec à large méplat. Chaque pilier est accosté, du côté intérieur, par une colonnette torique à méplat qui supporte l'ogive de même section. Le clocher, desservi par un escalier en vis situé au droit de la cinquième travée, est une haute tour de plan barlong. Deux de ses étages sont voûtés : le premier est le porche décrit. Au-dessus se trouve un étage couvert en berceau qui servait encore, vers 1900, de prison communale. Au troisième contrefort du chevet se trouve une pierre incrustée, inscrite en minuscule gothique du 14e siècle.

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