tuilerie

Tuilerie

Présentation

Un four à feu intermittent, de 17 m3 de capacité, cuisant moins de 8 fois l' an, a remplacé vers 1890, un ancien four de 11 m3. Il permettait la fabrication de briques, tuiles et chaux naturelle. L' utilisation d' un malaxeur à manège et d' une presse à bras a permis d' améliorer la qualité des produits finis, à compter des années 1890. La matière première était tirée de trous creusés dans le sol à 200 m à l' Est de la halle. Le four avait une emprise de 7,60 X 6,35 m et une hauteur totale de 3,50 m, dont 1 m au-dessous du niveau du sol. Il était à ciel ouvert avec pignons au Nord et au Sud, l' embrasure de chargement était au Nord et celle du foyer au Sud. La sole était constituée de 2 voûtes en berceau Nord-Sud. Il était fretté en sa partie haute. Dans les années 1953 à 1985, l' on fabriquait surtout de la tuile, et ce en 2 ou 3 fournées l' an. Les 2 halles et la maison du tuilier ont été conservées, mais ont subi d' importantes modifications. La charpente de la halle Nord-Sud, construite après 1890, provient de l' ancienne tuilerie des Vallées. La forme des baies est en arc segmentaire, rectangulaire. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 1 800 m². La surface bâtie était de 430 m² après 1890.
Tuilerie qui existait avant 1832, et était alors propriétaire de François Biziou, de Loches. En 1857, elle passe à Jacques Bertault-Gauron, et en 1874, à Paul Bernier. Vers 1890, le four est reconstruit, sa capacité passant de 11 à 17 m3. Jusqu' aux années 1920, l' exploitation en était confiée à un fermier. A cette date, la tuilerie passe à Jean Tocheport et quelques années plus tard à Jules Potdevin-Cornu, puis après la guerre 1939-45 à Martin, puis Nouellou et Martin, pour enfin en 1953, devenir propriété de Alphonse Benot qui l' a exploitée jusqu' à la fin de l' année 1985. Le four a été détruit en 1993, la halle Nord-Sud transformée en habitation. On relève avec le fermier-tuilier ; Silvain Pasquier, 1 domestique en 1836, 2 en 1841-1847 ; avec Gatien Besson, 1 en 1851 ; avec Louis Camin, 1 ouvrier-tuilier en 1856 ; avec Silvain Crozier, 1 apprenti en 1876, 1 ouvrier en 1886 ; avec Joseph Arnault, 3 ouvriers en 1891, 2 en 1896, 3 en 1901, 1 en 1911. Avec le patron-tuilier Jean Tocheport, 2 ouvriers, ses fils, en 1921 ; avec Jules Potdevin, 1 ouvrier de 1926 à 1936. De 1953 à 1985, Alphonse Benot était aidé par son épouse et parfois 1 ou 2 saisonniers vers 1950. Tous étaient logés sur le site. Le salaire des ouvriers était, en 1885, de 2 à 3 francs pour 10 h de travail. Les parties constituantes à l' origine sont en 1832, une halle, une cour et une fosse, sur la parcelle 144 puis une maison, un bâtiment, une cour sur la parcelle voisine. En plus, après 1890, une deuxième halle sur les parcelles 142-144 et une habitation sur la parcelle 144, à l' extrémité Est de la première halle. Dans les éléments remarquables, deux tuiles de la première halle, portant la date 1820, ont été trouvées lors de travaux effectués récemment sur la toiture.

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