Tuilerie

224 La Tuilerie
37350 Paulmy
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Itineraire

Présentation

Four à feu intermittent, d' une capacité de 20 m3, cuisant moins de 8 fois l' an, permettant la fabrication de tuiles, briques et chaux naturelle. La matière première était extraite à proximité, notamment à environ 150 m au Nord. Des bâtiments de l' ancienne tuilerie, seul le four présente de l' intérêt, la halle ayant été détruite et l' habitation très remaniée. Le four pignon de forme rectangulaire, 5,65 X 4,90 m a une cuve de 3,10 X 2,35 m et 4 m environ de hauteur totale. L' embrasure de chargement est au Sud, et celle de foyer au Nord. Le fond de la cuve et l' embrasure de foyer sont remplis de terre et de matériaux divers. Le four a été restauré, voire reconstruit partiellement à une période indéterminée, la face Sud en est la partie la plus ancienne. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé à compter des années 1890 d' une presse à bras, à présent disparue. La surface totale était de 3 840 m². La surface bâtie était de 790 m². Les matériaux de gros oeuvre : pierre de taille de grand appareil et moellons bruts ; chaînes d' angle, pierre de taille en besace ; pignons, briques ; cuve, briques de chant et boutisse. Le type de couvrement : linteau en pierre de taille, côté extérieur, voûte en briques en berceau, côté cuve. La forme des baies : à ébrasement extérieur, rectangulaire côté extérieur, en arc segmentaire sur piédroits côté cuve.
Tuilerie qui existait avant 1812 et était alors propriété du marquis de Voyer d' Argenson. En 1830, elle passe à de Boisairault, marquis d' Oyron et époux d' Elisabeth de Voyer d' Argenson, et en 1869 à leur fils Auguste, marié à Gertrude Stacpoole, laquelle en devient propriétaire en 1892. En 1903, le site passe à Cécile de Stacpoole, épouse de Trafford à Londres. La tuilerie a toujours été exploitée par un fermier, voire un gérant. En 1923, l' activité y cesse. Actuellement, le site est occupé par une exploitation agricole. Outre le patron tuilier, dont on connaît Nazaire Creuzon en 1836 ; Jean Jouannic en 1841 ; Auguste Pasquier en 1846 ; Silvain Pasquier dans les années 1850, 1860 ; Louis Brémond en 1872 ; Victor Breton en 1881, 1891 ; Jules Claveau en 1901, 1911 ; Armand Couraud en 1921 ; on relève sur le site 4 domestiques en 1836 ; 1 en 1841 ; 5 en 1846 ; 2 en 1851 ; 2 et 4 journaliers en 1856 ; 4 ouvriers et 1 manoeuvre en 1885 ; 2 ouvriers en 1891 ; 3 ouvriers en 1897, 1907, 1911 ; 1 ouvrier en 1920. Tous étaient logés sur le site de la tuilerie. En 1885, le salaire des ouvriers était de 3,50 F pour une journée de 12 h, celui du manoeuvre de 3 F pour une journée de 8 h.

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