Usine De Papeterie Du Ban D'ajol, Puis Usine De Porcelaine, Puis Usine De Ferblanterie De Pruines Et Cie, Actuellement Centre Technique Municipal

4-14 avenue de Fulton ; 1 avenue de Remiremont ; 2 avenue de Remiremont ; 5, 5bis et 11 chemin du Calvaire
88370 Plombières-les-Bains
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Itineraire

Présentation

Logement d' ouvriers : sous-sol et trois étages carrés, toit à longs pans et croupe couvert de tuiles mécanique et de pierre, essentage de bardeaux sur un mur.
Le site, entre l' Augronne, le canal (longtemps appelé canal de la Papeterie ) et le ruisseau Saint-Antoine ou des Scieries, fut d' abord occupé par une papeterie fondée à la fin du 16e siècle par François Parisot. Après l' inondation de 1770, elle appartint à Jean Serrier charpentier et aux frères Leau, entrepreneurs de bâtiments à Plombières, qui vendirent leur part à Beaumarchais en 1780. D' importants travaux de reconstruction furent menés (2 roues, 2 cuves). L' établissement inachevé fut vendu en 1788 à Amé Jacquot et Jean Hérisé puis aux frères Desgranges en 1789. Elle revint par mariage au docteur Amé Jacquot (1814) mais ne fonctionna guère. En 1839, fut installée une usine de porcelaine utilisant le kaolin de la vallée des Roches (commune du Val d' Ajol). Propriété de la société Hérisse, Grondal et Compagnie, elle produisait, sous la direction de Trotte, des porcelaines à feu, des porcelaines ordinaires, des grès fins et des faïences. L' établissement incendié le 23 avril 1842 fut transformé en fabrique de couverts, en 1846 par André Hildebrand propriétaire des forges de la Semouze (IA88000320) et de la Forge Neuve (IA88000321). Atelier de fabrication construit la même année, nouveaux ateliers, logement de contremaître, logements d' ouvriers et chemin de fer à voie étroite construits 2e moitié 19e siècle par Victor puis Albert de Pruines, héritiers d' A. Hildebrand ; atelier de fabrication partiellement reconstruit 1ère moitié 20e siècle. Le siège social est construit au centre de la ville. En 1909, A. de Pruines est récompensé à l' Exposition de Nancy pour sa politique sociale. Devenue vers 1960 la Sté De Pruisnes-Ineco spécialisée dans le matériel de restauration pour les collectivités, l' usine est fermée dans les années 80 et détruite en grande partie en 1996 à l' exception de la cheminée et de l' un des ateliers devenant le centre technique municipal.
En 1827 : 2 cuves, 2 cylindres, 2 presses. En 1862 : 1 machine à vapeur de 35 ch. En l' an II : 42 ouvriers ; en 1861 : 263 ouvriers ; en 1905 : 500 ouvriers . En 1861 : production annuelle de 550 tonnes en fer battu.

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