Port

1 Quai Surcouf
29300 Quimperlé
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Itineraire

Présentation


L´accès par voie maritime était un atout pour la création d´une agglomération dont l´activité industrieuse et portuaire est remarquée dès le milieu du 12e siècle. Les berges sont aménagées très tôt afin de permettre l´accostage des bateaux. Le commerce se développe, malgré la distance qui sépare la ville de l´océan atlantique (14 km) et le handicap naturel que représente la barre sablonneuse de l´embouchure de la Laïta, nommée encore Ellé ou rivière de Quimperlé jusqu´à la fin du 18e siècle. L´activité du port augmente au 15e siècle, époque où des quais en pierre existent sur les deux rives. Depuis la haute ville, on y accède par la rue des vesseaulx (actuellement rue Jacques Cartier) et en 1464, le quai en face de cette rue est refait. Sur cette même rive droite, un mentionne, en 1528, le quai du havre de Quimperlé, situé légèrement en aval du précédent, probablement en face de l´actuelle rue Lebas (anciennement rue Clouhal ou Clohars). En 1636, Dubuisson-Aubenay note la présence de deux quais en pierre, l´un sur la rive droite, l´autre sur la rive gauche, près de l´ancienne abbaye de dominicains : un quay de la ville, au dessous de l´abbaye noire, où les vaisseaus montent de pleine mer, distante de 2 lieues, dans la rivière, jusqu´au havre dont le quay est de pierre bien revestu, qui est havre de barre et difficile et où les vaisseaus qui passent 20 ou 25 tonneaus de port sont interdits d´aborder ; et au droit, où elle (la rivière) appuye sur le quay et reçoit les vaisseaus. Tout au long du 17e siècle, les chasse-marée transportent vins et pierres calcaires de Bordeaux et de la Loire, céréales et bois. En 1680, une partie de l' enceinte urbaine sert, après démolition, à la construction d´un quai sur la rive gauche. Mais le trafic ralentit progressivement, notamment à cause de la concurrence que représente Lorient et les nouvelles installations portuaires autour de la Compagnie des Indes. Au milieu du 18e siècle, les quais de la rive gauche près du quartier du Bourgneuf sont agrandis. Suite aux crues répétées des rivières et aux manques d´entretien, l´ensemble des ouvrages, notamment les cales, sont en mauvais état à la fin du 18e siècle. Des réparations urgentes sont effectuées entre 1805 et 1818. Un quai d´accostage et une cale sont bâtis en 1835 sur la rive gauche (actuellement quai Surcouf) ; les travaux incluent la restauration du quai existant, portant l´ouvrage, dont les tablettes sont construites en granite de Pont-Aven, à 184 mètres. L´ouvrage est complété en 1847 par un bassin de radoub de 45 mètres de long et 11 mètres de large. Sur la rive droite, les garde-corps existants sont complétés en 1851 par une série de bornes en granite reliées par des chaînes. Le cabotage demeure actif jusqu´aux années 1870 (grains, bétail, cuirs, sabots, papier, matériaux de construction) mais décline ensuite à cause de l´envasement de la rivière, de l´absence de chemin de halage et la concurrence du chemin de fer. A cette époque, les installations portuaires demeurent importantes : 330 mètres de quais et deux cales sur la rive droite (quai Brizeux), 200 mètres de quais, une cale et une cale de radoub sur la rive gauche (quai Surcouf).

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