Atelier de fabrication sur un étage carré. Atelier de fabrication en rez-de-chaussée. Salle des machines en rez-de-chaussée surélevé, toit à longs pans, pignon découvert. Un logement construit sur un plan en L, sur un étage carré et un étage de comble, couverture en ardoise.
En 1848, la société Stackler et Cie, dirigée par Henri-André Stackler fils, fait construire sur la commune, en amont de l' usine d' indiennes primitive, un établissement moderne. En 1854, le site se compose d' une vingtaine de bâtiments parmi lesquels des ateliers d' imprimerie, de teinture, des garanceries, un magasin aux couleurs, des étentes, etc. répartis sur un domaine de 7,7 ha d' une valeur vénale de 234 750 francs. De cette époque subsiste ce qu' il semble être la salle des machines. En 1855, Henri-André Stackler s' associe à un indienneur rouennais Alfred Pimont. La société Stackler, Pimont et Cie poursuit son activité jusqu' en 1873. A partir de cette date, Henri-André Stackler reste seul à la tête de l' entreprise. En 1888, il s' associe à son fils André, de nouveaux ateliers sont alors construits. L' usine a cessé son activité en 1906. Actuellement, les bâtiments qui subsistent, rachetés par la commune, sont reconvertis en cantine scolaire et en bibliothèque municipale.
En 1855, la valeur du capital fixe (en machines) atteint la somme de 826 329 francs. En 1891, l' usine est équipée d' une machine à vapeur à condensation d' une force de 25 ch.
L' établissement compte 158 employés en 1848, 135 en 1855, 200 ouvriers à la fin du 19e siècle.
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