Plusieurs bâtiments assez disparates ; les anciennes tanneries comportent un étage de soubassement partiellement enterré avec des cuves conservées dans celui du sud ; filature Puech en hangar sur une série de 7 piliers côté Vidourle ; le reste est en rez-de-chaussée surélevé ; la partie sud, enduite, avec un étage de comble ; surface bâtie en m2 : 2520
Plusieurs tanneries peu importantes existent vers 1760 entre l' Agal (canal de dérivation) et le Vidourle. Au 2e quart du 19e siècle, on trouve, du nord au sud, séparées par des jardins, la tannerie Jules Maurin qui devient François Gavanon, celle de Salomon Planchon de 1833, complétée par une filature de soie en 1837, celle de Louis Puech et celle de Jules Mazaurin. A partir de 1860, regroupements entre les mains de Puech et Mazaurin. Plusieurs autres ateliers sont transformés ou complétés par des filatures de soie, Puech (1853) , Mazaurin (1854) , Gavanon (1860) . A partir de 1890, tout est regroupé en tant que filature entre les mains de la famille Rocher, sous la direction d' un nommé Thérond, d' où l' appellation usuelle de la Théronde pour cet établissement. Incendie et fin de l' activité textile en 1920. 1955 : reprise de la partie sud comme fonderie de couverts inoxydables par les établissements B.A.P. (Baral, Arieni et Prandini) . Le reste change plusieurs fois de propriétaires jusqu' au rachat vers 1962 par André Bonniot, mégissier, qui rachète le tout après 1970. Actuellement toujours en fonctionnement mais quasi exclusivement pour la revente.
Octobre 1850, 1ère chaudière cylindrique à fonds plats, 1329 l. (Tannerie S. Planchon) . Septembre 1851 : 1ère machine à vapeur de 1, 5 ch (J. Mazaurin)
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