Moulin à blé, puis minoterie, puis huilerie dit moulin de Lapouyade ; actuellement centrale hydroélectrique.

Moulin À Blé, Puis Minoterie, Puis Huilerie Dit Moulin De Lapouyade ; Actuellement Centrale Hydroélectrique.

Présentation

Ateliers de fabrication : l'un à 1 étage carré en pierre, élévation sur 7 arches, toit à longs pans en tuile creuse, chaîne horizontale et chaîne d' angle et le second en pan de fer et parpaing de béton avec toit à longs pans en ciment amiante. Atelier de conditionnement en pierre avec toit à longs pans en tuile creuse et pan de fer avec essentage de matériau synthétique, ciment amiante en couverture. Laboratoire à 1 étage carré et magasin industriel à 2 étages carrés : pierre avec toit à longs pans en tuile creuse. Logement patronal : 1 étage carré en pierre et enduit avec toit à longs pans en tuile creuse.
Le moulin de Lapouyade appartient au 12e siècle au vicomte de Castillon qui en lègue les revenus à l'abbaye de Faize. Reconstruit au début du 18e siècle par le marquis de Fournel, le moulin à blé devient ensuite propriété du baron de la Laurencie et reste dans cette famille pendant tout le 19e siècle. En 1841, d' importants travaux de réfection sont réalisés sur les coursiers et les cuves. Deux rouets supplémentaires sont mis en place. La capacité d'écrasement de l'usine atteint 45 000 hl de blé par an. Le magasin industriel est édifié en 1863. Un quai, au bord de l'Isle, permet l' accostage des bateaux pour charger les farines en partance vers le port de Bordeaux. En 1900, l' activité s' est considérablement développée : des turbines et des appareils à cylindres ont remplacé les roues et les meules du moulin. La nouvelle minoterie est acquise, en 1917, par la famille Vayron, mais l' activité décline puis cesse dans les années 1930. Désaffecté, le site est racheté en 1940 par M. de Storder pour y installer une huilerie. L'usine traite les pépins de raisin provenant des distilleries industrielles voisines et l'huile produite sert essentiellement à la fabrication du savon noir. Cette fabrication perdure jusqu' en 1982 puis fait place à une activité de mélanges et de conditionnements des huiles alimentaires. L' atelier est agrandi en 1989. Toujours en activité, la société GID fournit les restaurants et les détaillants. Parallèlement, sur le même site, une raffinerie d' huiles alimentaires est construite en 1955. Le traitement de 100 tonnes de pépins par jour permet de produire environ 15 000 litres d'huile. Cette raffinerie est fermée en 1981, puis détruite en 1990. Successivement, entre 1968 et 1975, 3 ateliers sont bâtis afin d' abriter une unité de traitement de tourteaux pour la production d'engrais. Désaffectés, ces locaux sont loués aujourd' hui et servent d' entrepôt commercial. Depuis 1980, la minoterie abrite une micro centrale hydroélectrique qui vend 500 kW / h à E.D.F..
1767 : 4 paires de meules et 1 maillerie. 1841-1850 : 7 roues à cuve et 7 paires de meules. 1872 : 8 rouets actionnent 7 paires de meules et 1 appareil de tamisage. 1873 : 1 turbine de 12 ch remplace 1 rouet. 1900 : turbines et cylindres broyeurs. 1993 : 1 turbine à axe vertical et 2 turbines Kaplan à axe incliné.
Entre 1820 et 1850 : 6 ouvriers à la minoterie. En 1982, l' huilerie emploie 70 personnes. 1993 : 10 employés à l'usine de conditionnement.

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