Moulin À Blé, Puis Minoterie Dite Moulin De Saint-Seurin ; Aciérie Jackson ; Usine De Chaussures Dite Manufacture De Chaussures Bonnot ; Usine De Petite Métallurgie (Usine De Capsules Métalliques) Dit

le Bourg
33660 Saint-Seurin-sur-l'Isle
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Itineraire

Présentation

2 ateliers en pierre et enduit, 1 étage carré au dessus de la fonderie, baies en plein-cintre et arc segmentaire, toit à longs pans en tuile creuse. 3e atelier en pan de fer et pan de béton armé, parpaing de béton et enduit ou essentage de matériau synthétique, shed en ciment amiante et toit terrasse. 4e atelier en béton, brique et enduit avec shed et toit à longs pans en ciment amiante ou matériau synthétique. 5e atelier en pierre de taille avec pilastres, élévation sur 4 arches, baies en plein-cintre, toit à longs pans et croupes en tuile mécanique et pignon avec escalier sur l' ancien quai de déchargement. 6e atelier en pan de bois et essentage de planches avec toit à longs pans en tuile creuse. Bureau en pierre et enduit à 2 étages carrés avec petit avant corps central et toit terrasse crénelé. Bureau : 1 étage carré en pierre et toit en pavillon en ardoise. Conciergerie en pierre et enduit avec baies en plein-cintre et toit en pavillon en tuile creuse. Logement d' ouvriers : 1 étage carré et 1 étage de comble en pierre de taille, chaîne horizontale et chaîne d' angle, élévation ordonnancée, baies en plein-cintre à fenestrage rayonnant, colonnes en fonte soulignant les entrées principales, toit à longs pans et croupes en matériau synthétique.
A l' origine, vraisemblablement au 17e siècle, un moulin à blé est construit. Il est signalé en ruine vers 1750. Le moulin est reconstruit en 1829 par le sieur Durand qui, en 1835, le transforme en minoterie pouvant traiter 200 hl de blé par jour. En 1850, Jackson y installe une aciérie où, pour la première fois en France, on exploite le procédé Bessmer. L' usine produit des ressorts pour wagons, des coeurs d' aiguillages de chemin de fer et des canons. En 1867, on effectue 4 fontes quotidiennes représentant environ une production de 5 tonnes d' acier fondu par jour. Hélas, les coûts des matières premières se révèlent vite trop élevés. Aussi, la production, déjà couplée avec les Aciéries d' Imphy (58) , rejoint dès 1869, l'usine de Fourchambault et Cie. Se succèdent ou se côtoient alors sur le site : une filature de laine, une scierie, une minoterie et une fabrique de pointes. En 1922, M. Bonnot y installe une manufacture de chaussures et pantoufles, à côté de la capsulerie, créée par M. Blanchard, dès 1893. Cette dernière activité n' a cessé de se développer pour aboutir à l' usine actuelle, appartenant au groupe Péchiney, la seule en France à fabriquer des capsules de surbouchage embouties. D' abord en plomb et en étain, ces capsules sont ensuite produites, soit en étain pur, soit en aluminium. En 1990, l' usine produit 650 millions de capsules, ce qui représente le tiers du marché mondial.
1854 : 3 fours à cémentation de 25 tonnes de fer chacun, 3 fonderies avec 20 fours de fusion à 4 creusets, 3 marteaux, 1 machine soufflante, 1 train de laminoir, 20 fours à coke et 2 fours à briques, 2 convertisseurs Bessmer pouvant produire 700 et 3 000 kg d'acier ; 5 roues hydrauliques fournissent une puissance de 200 ch, 1 machine à vapeur. 1860 : 1 laminoir de 400 ch produisant 11 000 tonnes d' acier. 1864 : 1 machine à vapeur, Calla, Paris ; 1 chaudière Passeroit, Saumur ; 1 marteau-pilon à vapeur de 40 ch, à double effet, construit par Farcot, Paris, et un second de 18 ch à simple effet. 1945 : 700 tonnes de métaux sont transformées en capsules. 1950 : 23 chaînes de fabrication produisent 90 millions de capsules par an. 1973 : Cebal produit 1 million de capsules par jour. 1993 : les saumons d' étain sont fondu dans des fours à gaz puis laminé en continu dans des laminoirs à chaud et bobiné. Les capsules sont formées sur des machines combinées ou sur des chaînes de fabrication puis achevées dans l' atelier de finition où l' on procède au coloriage, aux décors de la jupe et de la tête et à divers parachèvements ; 1 ancien laminoir pour plaquage en étain, Thoune, Suisse ; laminoir ébaucheur, Schmitz, Düsseldorf.
L' aciérie emploie 200 ouvriers en 1856 et autant en sous-traitance ; des logements d' ouvriers sont construits. Manufacture de chaussures : 60 personnes en 1925, 150 dont 70 femmes en 1939, 180 en 1945 et 450 en 1947. Capsulerie : 20 employés en 1893, 130 en 1938, 210 en 1950, 405 en 1993 dont 108 femmes.

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