Église Sainte-Foy

Place Xavier-Ricard
69110 Sainte-Foy-lès-Lyon
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Présentation

L'édifice se compose d'une église du XIXe siècle, installée sur les fondations (arasées) d'une église romane, dont ne subsiste que le clocher-porche, ancienne entrée, à l'ouest. Au niveau du chevet lui est accolée une partie de l'ancien rempart, appelé le Vingtain. Toutes les façades de l'église sont enduites. Seule la façade est a conservé son enduit d'origine. À l'intérieur, les décors mis en place au XIXe siècle sont constitués de peintures murales, dans le chœur et les chapelles, et de sols décorés. En 1893 des peintures figuratives complètent cet ensemble. Le riche mobilier a été créé spécialement pour cette église. Le plan au sol est basilical, l'édifice comprend trois nefs et cinq travées. La travée de chœur est surplombée par une coupole sur trompes qui repose sur quatre piliers cruciformes. Dans les pendentifs sont figurés les quatre évangélistes. Du côté des fonts baptismaux, une peinture d'Etienne Couvert représentant le baptême d'un néophyte a été réalisée en 1925. Les vitraux de l'abside, détruits lors du bombardement de juin 1944 ont été remplacés par des vitraux reprenant les mêmes thèmes, réalisés par Jean Coquet.
En 1170 le Cartulaire lyonnais évoque l'église de Sainte-Foy comme étant une possession des chanoines de Saint-Just. L'église est connue pour son zodiaque de pierre, conservé au musée Gadagne de Lyon. L'analyse des éléments sculptés et une datation d'un élément au radiocarbone réalisée en 2019 situe son édification entre le Xe et le XIe siècle. Le clocher roman, plusieurs fois remanié, est le seul élément de l'église d'origine. Celle-ci avait été reconstruite plusieurs fois mais sa taille ne suffisait plus au nombre de fidèles croissant. L'édifice est alors réorienté Nord-Sud suivant la configuration du terrain, avec une ouverture tournée vers le bourg. Les travaux ont lieu entre 1840 et 1843 sous la direction de l'architecte Christophe Crépet. Suite à des malfaçons, les travaux sont terminés avec le concours de l'architecte départemental Antoine-Marie Chenavard. Dès 1877, des travaux de confortement ont lieu. En 1890, le clocher est rehaussé par une flèche en pierre de Tournus par Edouard Bissuel, architecte. À la même occasion, les arcades aveugles sous le clocher sont ouvertes afin de permettre d'y circuler et une corniche de losanges en grès rouge ainsi qu'une corniche moulurée sont ajoutées. En 1938, Albin Decoeur dirige de nouveaux travaux de consolidation.

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