L'église Saint-Etienne fut démolie et remontée en 1853 à l'écart du cours d'eau qui l'inondait régulièrement depuis 1843. Le portail et les chapiteaux du choeur témoignent, dans le nouvel édifice, de l'église romane disparue. L'intérieur est orné de peinture murales d'esprit classique réalisées en 1854 par le peintre montois Louis-Anselme Longa. Le portail présente des caractères d'une construction du 12e siècle. Il comprend plusieurs rouleaux d'arcs en plein cintre reposant sur des colonnettes ou des piédroits. Ces arcs sont décorés, l'un d'entrelacs, l'autre de moulures. L'archivolte est ornée de billettes. Les chapiteaux sculptés représentent, à droite la danse d'Hérodiade, à gauche Daniel entre deux lions. Le tympan comporte le monogramme du Christ avec les indications "alpha" et "oméga" dans un cercle. Il est accomapgné des quatre symboles des Evangélistes.
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