La compensation carbone : comment ça marche ?

La SNCF et les compagnies aériennes proposent désormais aux voyageurs de compenser les émissions de CO2 générées par leur voyage. De nombreux organismes comme Action Carbone ou Climat Mundi se sont spécialisés dans ce domaine. Nous vous proposons de découvrir en quoi consiste la compensation carbone et quelle est son efficacité.


Qu'est-ce que la compensation carbone ?

La compensation carbone, aussi appelée "compensation carbone volontaire" ou "bilan carbone neutre", est un moyen de lutter contre le réchauffement climatique.
Ce concept, popularisé par Yann arthus-bertrand et son association GoodPlanet, repose sur un principe simple : compenser volontairement les émission de gaz à effet de serre générées par une activité en finançant un projet réduisant d'autant les émissions de CO2 dans l’atmosphère.

Comment ça marche ?

La compensation carbone repose sur l’idée qu'une quantité donnée de gaz à effet de serre émise en un lieu peut être "compensée" par la réduction ou la séquestration d'une quantité équivalente de gaz à effet de serre dans un autre lieu.
Tout le monde (administration, entreprise ou particulier) peut avoir recours à ce mécanisme de compensation.
Concrètement, cela consiste à mesurer les émissions de gaz à effet de serre générées par une activité (transport, chauffage, voyage) puis à financer un projet de réduction ou de séquestration du carbone (reforestation, développement des énergies renouvelables).
Dans le secteur des voyages, les entreprises qui proposent de compenser les émissions de CO2 sont de plus en plus nombreuses, notamment Air France, EasyJet, la Sncf et Voyageurs du Monde, mais le succès auprès du public est très mitigé.

Est-ce vraiment efficace ?

Même s’il est toujours bon de financer des projets en faveur de l’environnement, la compensation carbone est un concept controversé.
D’une part, le calcul des émissions de CO2 et le contrôle des projets de "compensation" sont très différents d’un site à l’autre, ce qui nuit à la transparence et la cohérence du système.
D’autre part, tous les acteurs de la compensation de carbone insistent sur le fait que cet outil doit s’inscrire dans une démarche plus vaste, le premier objectif étant la réduction des émissions de CO2 à la source.
La compensation volontaire devrait donc toujours accompagner ou suivre des solutions énergétiques alternatives et des efforts de réduction des émissions.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de l’ADEME, ci-dessous.

Date de création : 2010-07-13
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