La moitié des emplois pourraient disparaître
47% des jobs aux Etats-Unis pourraient être remplacés par des robots dans les 20 années à venir. Ce chiffre, qui a de quoi inquiéter, n'est pas le fruit d'une utopie futuriste mais le résultat d'une très sérieuse étude publiée en septembre 2013 par deux chercheurs de l’Université d'Oxford.
Selon Carl Benedikt Frey et Michael Osborne, les auteurs de cette enquête sur le futur de l'emploi, près de la moitié des professions actuelles sont directement menacées par les avancées technologiques à venir.
Ces chercheurs ont étudié 700 professions afin d'évaluer leurs chance de survie d'ici à 2033, face à la robotisation croissante.
Les métiers les plus menacés
Selon cette étude, les métiers les plus menacés par l'informatisation et l'automatisation sont les tâches répétitives ou pouvant être résolues par des algorithmes. Il s'agit des emplois où la créativité est la plus faible et qui demandent le moins de capacités d'adaptation techniques ou sociales.
Il ressort de cette étude que certains emplois peuvent dès aujourd'hui se passer de l'homme. L'être humain y serait aisément remplacé par un robot ou un logiciel capable de remplir les mêmes fonctions.
Parmi les 700 métiers évalués, les plus en danger sont : les téléconseillers, les caissiers et guichetiers, les magasiniers, les documentalistes, les officiers d'état civil, les couseurs sur machine, les réceptionnistes et les vigiles. Plus étonnant encore, les chauffeurs de taxi ont 89% de chances de laisser leur poste à un robot.
Les métiers les moins menacés
Inversement, les métiers les moins menacés sont les professions médicales ou paramédicales (dentiste, psychologue, nutritionniste), les métiers artistiques (chorégraphe, styliste) ou éducatifs (professeur, éducateur).
Les professions nécessitant de la créativité ont encore de beaux jours devant elles car il est difficile pour un robot de remplacer un écrivain, un rédacteur ou un créateur.
Par définition, tous les métiers qui touchent à l’humain (gestion des ressources humaines, enseignement, prêtrise) resteront humains. Ce n'est pas demain la veille qu'on verra dans les hôpitaux et les écoles des robots médecins ou enseignants.