Le Boswellia sacra ou arbre à encens

Alors que les bâtonnets d'encens n'ont pas grand chose de naturel et peuvent contenir des substances chimiques, il existe une alternative moins nocive : la résine de l'arbre à encens ou Boswellia sacra. Nous vous proposons de découvrir cet arbre dont la résine aurait même des vertus apaisantes.


Présentation de cet arbre

L'arbre à encens ou Boswellia sacra est un arbre de la famille des Burséracées. C'est un petit arbre tortueux à feuilles caduques, qui peut présenter un ou plusieurs troncs et atteindre une hauteur de 2 à 8 m.
Son écorce a la texture du papier et pèle facilement. Ses jeunes branches sont recouvertes de duvet.
Ses feuilles rassemblées en touffes au bout des branches sont composées et comportent un nombre impair de folioles. Cet arbre produit de petites fleurs d'un blanc jaunâtre, regroupées en grappes à l'aisselle des feuilles, et des fruits en forme de capsule.
Mais cet arbre, qui aime la chaleur et les sols calcaires, est surtout exploité pour sa résine aromatique : l'encens véritable ou oliban.

La récolte de l'encens

L'arbre à encens est un arbre typique des zones désertiques de la corne d'Afrique et des hauteurs du sud de la péninsule arabique. On le trouve en Somalie, en Ethiopie, au Yémen et à Oman jusqu'à une altitude d'environ 1200 m.
Le Boswellia sacra est l'une des principales espèces du genre Boswellia exploitée pour produire l'encens. Il faut attendre une dizaine d'années environ pour que l'arbre fournisse une résine de qualité.
Il suffit de pratiquer une incision peu profonde dans le tronc ou les branches de l'arbre et d'en retirer une bande d'écorce pour que s'en écoule un sève laiteuse qui coagule au contact de l'air. On ramasse ensuite les gouttes solidifiées à la main, quand elles ont durci, deux à trois semaines plus tard.
La récolte de la résine s'effectue généralement au printemps. Chaque arbre en produit dix kilos par an.

Une précieuse résine

Le mot "encens" vient du latin ecclésiastique incensum ("brûlé") car on le fait traditionnellement brûler sur du charbon incandescent, dans le cadre de rituels religieux.
Dès la plus haute antiquité, l’encens a été considéré comme un bien très précieux et un élément indispensable pour le culte des dieux. Cette résine valait très cher dans l'Antiquité et au Moyen Age, car le voyage jusqu'en Occident, par caravane à travers le Yémen et l'Arabie saoudite, ou par bateau le long de la mer Rouge, prenait plusieurs mois.
Aujourd'hui encore, on l'utilise à des fins religieuses. Mais on prête aussi à la fumigation d'encens des propriétés médicinales, principalement bactéricides et apaisantes.

Date de création : 2014-09-12
Auteur :

0 Avis

Pas encore d'avis.

Déposer un avis

CGU - Gralon - Confidentialité
Accéder au site complet
© Gralon 2011-2024