Corée du Sud : partez à la découverte des sansa

En juillet 2018, le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a inscrit 19 nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial, dont les sansa de Corée du Sud. Ces monastères bouddhistes de montagne sont disséminés dans les provinces méridionales de la péninsule coréenne. Tour d'horizon.


Des paysages spectaculaires

Mis sur le devant de la scène internationale depuis leur inscription au patrimoine mondial de l'Unesco en juillet 2018, les sansa de Corée du Sud sont des monastères bouddhistes de montagne.
Ce vaste ensemble de monastères bouddhistes se situe plus précisément dans le Parc national de Songnisan (mot qui signifie "éloigné du monde ordinaire").
Ils s'insèrent dans un paysage spectaculaire composé de pics vertigineux, de forêts luxuriantes et de lacs aux formes étranges.



Sept lieux sacrés

Les sansa inscrits au patrimoine mondial sont disséminés dans les provinces méridionales de la péninsule coréenne.
Il s'agit de sept temples édifiés entre le VIIe et le IXe siècle : les temples de Tongdosa, Buseoksa, Bongjeongsa, Beopjusa, Magoksa, Seonamsa et Daeheungsa.



Ces sept lieux sacrés présentent des caractéristiques architecturales communes qui sont spécifiques à la Corée, notamment le madang (cour ouverte) entouré de quatre bâtiments (salle du Bouddha, pavillon, salle de lecture et dortoir).
Leur inscription par l'Unesco se justifie également par le fait qu'ils abritent un grand nombre d'objets, de documents et de sanctuaires remarquables.
Ces monastères de montagne ont survécu jusqu'à nos jours en tant que lieux de culte vivants, où perdure une pratique quotidienne de la foi.


Le temple de Beopjusa

Le temple de Beopjusa est l'un des plus beaux exemples de ces monastères bouddhistes de montagne. Il est aussi l'un des sites sacrés les plus connus de Corée du Sud.
Situé à 120 kilomètres de Séoul et à 1000 mètres d'altitude sur le mont Soknisan, il témoigne de 1500 ans d'histoire et a été rénové près de 8 fois depuis sa création.
Ce lieu sacré, qui a abrité jusqu'à 3000 moines, a été gravement endommagé par les invasions japonaises au cours du XVIe siècle.
Sa forme actuelle date du XVIIe siècle et plus précisément de sa reconstruction en 1624.
C'est à cette époque qu'a été construite la célèbre pagode Palsangjeon. Cette pagode en bois de cinq étages, d'une hauteur de 22,70 mètres, est la plus haute du pays.
Sur les quatre faces des colonnes intérieures se trouvent huit peintures décrivant des épisodes de la vie du Bouddha (Siddhartha Gautama).
Pour l'anecdote, cette pagode a été complètement démontée en 1968 pour être restaurée dans son état originel.



Le temple de Beopjusa est également connu pour son Bouddha assis sur une fleur de lotus sculptée à même la roche.
Cette statue en bronze appelée Maaeyeorae-uisang mesure 33 mètres de haut ! Elle est abritée dans le Daeungjeon, le bâtiment principal du temple, un bâtiment de deux étages qui frappe le visiteur par sa majesté.

Le temple de Magoksa

Parmi les sansa inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, il faut aussi signaler le temple de Magoksa situé sur le versant oriental du mont Taehwasan.

La légende raconte que ce temple a été construit par le prêtre Chajang-Taesa en l'an 640.
Ce site sacré abrite une pagode en pierre à cinq étages répertoriée comme trésor national.
Restaurée en 1974, cette pagode en pierre a malheureusement subi une déformation visible à l'œil nu.
Ce lieu n'en est pas moins magnifique, en particulier en automne quand les arbres se parent de feuillages rougissants et au printemps quand la nature reverdit.



Depuis le village, il est conseillé de faire le trajet jusqu'au temple à pied (environ 15 minutes de marche) pour profiter du chemin le long de la rivière.
Avant de traverser le pont, ne manquez pas de visiter le hall Yeongsanjeon (ou Cheonbuljeon), reconstruit en 1651, qui abrite mille bouddhas en argile.


Date de création : 2019-03-27
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