Les écoles Montessori

Les écoles Montessori, qui appliquent la méthode pédagogique mise au point par Maria Montessori en 1907, privilégient le rythme personnel de l’enfant, son environnement et sa liberté d’action. Les programmes officiels de l’Education Nationale y sont généralement respectés mais adaptés au rythme de l’enfant.

Qui était Maria Montessori ?

Maria Montessori, qui devint en 1896 la Première femme médecin italienne, est à l’origine d’une méthode pédagogique alternative.
Licenciée en Philosophie et sciences naturelles, elle travailla pendant dix ans en psychiatrie, auprès d’enfants mentalement handicapés, avant de se consacrer à la Pédagogie en général.
C’est à partir de 1906 qu’elle commença à s'occuper d'enfants normaux d'âge préscolaire, pour lesquels elle Mit au point la méthode pédagogique aujourd’hui utilisée dans les écoles Montessori.

La création de la pédagogie Montessori

Maria Montessori a fondé la Première Maison des enfants (Casa dei bambini) en 1907 dans un quartier populaire de Rome.
Cette maison, qui est considéré comme la Première des écoles Montessori, offrait aux enfants un lieu de vie, auquel les parents avaient libre accès.
L'institutrice avait l'obligation d'habiter dans l'immeuble afin de collaborer avec les parents, dans une optique commune d'éducation des enfants.
C’est dans ce lieu d'expérimentation que Maria Montessori a construit et appliqué pour la Première fois sa méthode.

Les principes de la pédagogie Montessori

La pédagogie Montessori est une méthode d'éducation ouverte, fondée sur l’expérimentation et l'observation de l'enfant.
Le credo de sa fondatrice était que l’éducateur devait "observer et non juger".
Selon cette méthode, il est primordial d'offrir à l'enfant un environnement adapté à ses besoins psychologiques, dans lequel il puisse épanouir au maximum ses capacités en choisissant librement ses activités.
La Pédagogie appliquée dans les écoles Montessori respecte le rythme propre et les particularités individuelles de l’enfant tout en l'éveillant à la vie sociale.
En somme, l'éducateur doit respecter la liberté d'action de l’enfant et lui proposer un environnement favorable au développement de ses facultés motrices et intellectuelles.